12 morts dans des frappes israéliennes à l’Est du Liban
Au moins 12 personnes ont été tuées et 8 autres blessées, mardi, lorsque des avions de combat israéliens ont lancé des frappes aériennes à Baalbek, dans l’est du Liban, marquant ainsi une nouvelle violation de l’accord de cessez-le-feu, ont indiqué les médias locaux.
Des frappes aériennes israéliennes ont également été signalées à la périphérie de la ville de Shmustar et de Wadi Umm Ali, mais aucune information relative à d’éventuelles victimes n’a été communiquée.
Sept ressortissants syriens figurent parmi les victimes des frappes qui ont visé un camp de réfugiés syriens dans la ville de Wadi Fa’ra, dans le district de Baalbek, a rapporté l’agence nationale de l’information (ANI).
Dans un communiqué, l’armée israélienne affirme avoir mené des raids sur plusieurs cibles terroristes du Hezbollah dans la région de la Bekaa, citant des camps militaires de la force Radwan, l’unité militaire d’élite du mouvement islamiste pro-iranien. Parmi les cibles visées, Tsahal cite des installations utilisées pour planifier et mener des attaques terroristes contre les troupes et l’Etat d’Israël.
Le groupe libanais n’a fait aucun commentaire sur les allégations israéliennes.
La confrontation transfrontalière entre Israël et le Hezbollah au Liban a dégénéré en une véritable guerre en septembre dernier. Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre, les forces israéliennes mènent des attaques quasi-quotidiennes dans le sud du Liban, affirmant viser les activités du Hezbollah.
Les autorités libanaises ont fait état de près de 3 000 violations israéliennes de la trêve ; des attaques qui ont fait au moins 236 morts et plus de 540 blessés.
En vertu de l’accord de cessez-le-feu, Israël était censé se retirer complètement du Sud-Liban avant le 26 janvier, mais cette échéance a été repoussée au 18 février après le refus de Tel-Aviv de s’y conformer.
Israël maintient jusqu’à présent une présence militaire dans cinq avant-postes frontaliers.
