30 000 personnes déplacées manquent d’eau, de nourriture et de médicaments à Gaza
Le ministère palestinien de la Santé dans la bande de Gaza a révélé ce jeudi que plus de 30 000 déplacés se sont réfugiés à proximité du complexe médical Nasser, dans le sud de la bande, tout en manquant d’eau, de nourriture, de lait maternisé et de médicaments.
Les déplacés se sont réfugiés dans les écoles proches du complexe médical Nasser, au sud de la bande de Gaza, selon le ministère local de la Santé.
Le porte-parole du ministère, Ashraf Al-Qudra, a déclaré par voie de communiqué rendu public sur Telegram que “Plus de 30 000 personnes déplacées, dans les écoles proches du complexe médical Nasser, manquent d’eau, de nourriture, de lait maternisé et de médicaments, nécessaires pour les milliers de patients et de malades chroniques”.
Dans son communiqué, Al-Qudra a appelé les Nations unies et ses institutions à “œuvrer pour des interventions urgentes afin de répondre aux besoins de vie et de santé des déplacés”.
Depuis le déclenchement des opérations militaires israéliennes meurtrières dans la bande de Gaza le 7 octobre 2023, Israël a suspendu les approvisionnements en eau, en nourriture, en médicaments, en électricité et en carburant aux habitants de Gaza, qui sont au nombre d’environ 2,3 millions de personnes qui subissaient déjà de conditions de vie extrêmement dégradées.
Bien qu’Israël autorise l’entrée de certains camions d’aides dans la bande de Gaza, le nombre autorisé ne peut en aucun cas répondre aux besoins grandissants de la population, compte tenu de la détérioration continuelle et incessante des infrastructures en raison des bombardements israéliens continus et de la détérioration totale du système de santé, sur fond de guerre.
La guerre menée par Israël contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023 a fait jusqu’à la journée du jeudi “27 019 tués et 66 139 blessés, des femmes et des enfants pour la plupart”, selon les autorités palestiniennes, et provoqué “des destructions à grande échelle et une catastrophe humanitaire sans précédent”, selon les Nations unies.
