Le porte-avions américain Nimitz prend la direction du Moyen-Orient

Le porte-avions américain Nimitz, qui croisait en mer de Chine méridionale, a mis le cap à l’ouest et prend la direction du Moyen-Orient lundi sur fond de conflit entre Israël et l’Iran, selon le site Marine Traffic, qui suit en temps réel les positions des navires à travers le monde.

Un porte-avions et une vingtaine d’avions ravitailleurs de l’armée américaine se dirigent actuellement vers le Moyen-Orient, selon des données collectées sur des sites de traçage GPS et des sources américaines.

Le porte-avions remonte actuellement le détroit de Malacca, entre l’île indonésienne de Sumatra et la Malaisie.

Une réception prévue à bord du Nimitz vendredi 20 juin, dans le cadre d’une visite de quatre jours du porte-avions à Danang, dans le centre du Vietnam, a cependant été annulée, a indiqué à l’AFP un responsable gouvernemental vietnamien, lettre de l’ambassade américaine à l’appui. Le courrier en question fait état d’un besoin opérationnel émergent avancé par le ministère de la Défense américain pour justifier l’annulation de cet événement.

L’appareil vient s’ajouter aux trois porte-avions américains déjà déployés dans la région : l’USS Harry S. Truman, l’USS Carl Vinson et l’USS Thomas Hudner. Ce dernier, capable d’intercepter des missiles balistiques, a quitté vendredi la Méditerranée occidentale pour se diriger vers l’est de la Méditerranée, selon un officiel américain cité par le Washington Post. Un navire destroyer pourrait également être envoyé dans la même zone en cas de besoin, ajoute la même source.

Israël, allié des Etats-Unis, a lancé vendredi une campagne aérienne massive d’une ampleur sans précédent contre l’Iran, en ciblant des centaines de sites militaires et nucléaires, avec l’objectif affiché de l’empêcher de se doter de l’arme nucléaire. L’Iran tire depuis des salves de missiles en riposte.

Après des décennies de guerre par procuration et d’opérations ponctuelles, c’est la première fois que les deux pays ennemis s’affrontent militairement avec une telle intensité.

Le président américain Donald Trump a déclaré dimanche depuis Washington qu’il était possible que les Etats-Unis s’impliquent dans le conflit, mais qu’ils ne l’étaient pas à cet instant.



Articles similaires

Bouton retour en haut de la page