Israël attaque la centrale nucléaire d’eau lourde d’Arak

Israël a attaqué jeudi la centrale nucléaire d’eau lourde d’Arak, située dans la province centrale de l’Iran.
La frappe sur le site d’Arak a été menée pour empêcher l’utilisation du réacteur pour développer des armes nucléaires, selon l’armée israélienne.
Une quarantaine d’avions de combat ont participé aux raids qui ont touché des dizaines de sites, a ajouté l’armée.
L’armée de l’air israélienne a aussi frappé un site de développement d’armes nucléaires dans la région de Natanz, précise le communiqué.
Selon la télévision d’État iranienne, aucune fuite nucléaire n’a été signalée dans l’installation.
L’agence de presse Tesnim a publié un communiqué écrit par le Centre d’information de l’Agence iranienne de l’énergie atomique.
Dans cette déclaration, il est indiqué qu’Israël a attaqué la centrale nucléaire d’eau lourde d’Arak (réacteur de recherche Shahid Handab) dans la matinée et qu’il n’y a eu ni mort ni blessé. Grâce aux mesures de sécurité prises au préalable, il n’y a aucun risque ni dommage pour la population vivant à proximité de l’usine.
Il y a quelques jours, le porte-parole de l’Agence iranienne de l’énergie atomique, Behruz Kemalvendi, avait déclaré qu’après l’attaque israélienne contre l’installation nucléaire de Fordo, près de Qom, celle-ci avait subi des dommages mineurs, mais qu’il n’y avait pas eu de contamination nucléaire. Il avait également déclaré qu’après l’attaque contre l’usine nucléaire de Natanz, dans la ville d’Ispahan, une contamination nucléaire s’était produite à l’intérieur de l’usine, mais qu’elle ne s’était pas propagée à l’extérieur.
Israël a affirmé précédemment avoir détruit la principale installation du site d’enrichissement d’uranium de Natanz.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a fait état mardi d’éléments montrant des impacts directs sur les salles souterraines du site.