Netanyahu décide d’étendre les attaques contre la bande de Gaza

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu aurait décidé d’étendre les attaques menées depuis 22 mois contre la bande de Gaza.
S’exprimant lundi sur la chaîne de télévision publique israélienne KAN, plusieurs ministres de haut rang ont déclaré avoir rencontré Netanyahu et que celui-ci avait décidé d’étendre les attaques contre Gaza afin d’inclure les zones où seraient détenus des prisonniers israéliens.
Les ministres ont déclaré que Netanyahu avait pris la décision d’étendre les attaques dans la bande de Gaza malgré les divergences d’opinion avec les institutions de sécurité, et ont ajouté que le Premier ministre avait également utilisé l’expression occupation de la bande lors des discussions.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait annoncé qu’il convoquerait le cabinet de sécurité en milieu de semaine afin de prendre de nouvelles décisions pour atteindre les objectifs de guerre dans la bande de Gaza.
La presse israélienne avait rapporté que l’armée se préparait à étendre ses attaques contre la bande de Gaza, déjà plongée dans une catastrophe humanitaire.
Dans le cadre du plan d’attaque par étapes à grande échelle préparé par l’armée, il avait été indiqué que les zones sensibles, y compris les camps de réfugiés où se sont réfugiés de nombreux Palestiniens déplacés, seraient visées par des attaques terrestres.
Il avait été affirmé que l’armée israélienne avait jusqu’à présent évité de mener des attaques terrestres dans ces zones en raison de la présence de prisonniers.
Il avait été rapporté que le cabinet israélien examinerait ce plan d’attaque à grande échelle cette semaine.
Des protocoles secrets de réunions entre responsables politiques et sécuritaires israéliens concernant le dernier accord de cessez-le-feu à Gaza révèlent que le Premier ministre Benyamin Netanyahu a rejeté des propositions qui auraient pu permettre la libération de tous les otages et une pause dans la guerre, a rapporté lundi une chaîne israélienne.
Selon la chaîne 13, ces documents montrent que les plus hauts responsables de la sécurité israélienne estimaient qu’un accord global était possible et qu’il aurait pu être suivi d’une reprise des combats si nécessaire. Mais Netanyahu s’y est opposé.
Toute la direction israélienne a mal évalué que la pression humanitaire pousserait le Hamas à capituler, ajoute le rapport.
Cinq mois plus tard, l’approche israélienne visant à limiter l’aide humanitaire à Gaza a considérablement terni sa réputation internationale sans affaiblir le Hamas, précise le média.