Israël poursuit ses crimes de génocide à Gaza et cible les affamés
Au moins 61 020 Palestiniens ont été tués dans la guerre qualifiée de génocidaire menée par Israël contre la bande de Gaza depuis octobre 2023, dont 188 morts de faim, a indiqué mardi le ministère de la Santé.
Dans un communiqué, le ministère précise que 87 corps ont été acheminés vers les hôpitaux au cours des dernières 24 heures, tandis que 644 personnes ont été blessées, portant le bilan total des blessés à 150 671 depuis le début de l’offensive israélienne.
Le ministère ajoute que huit personnes sont mortes de famine et de malnutrition au cours des dernières 24 heures, faisant grimper à 188, dont 94 enfants, le nombre total de victimes de la faim depuis octobre 2023.
Il signale également que 52 Palestiniens ont été tués et 352 blessés en tentant d’obtenir de l’aide humanitaire durant la dernière journée, portant le total des morts lors de la recherche d’aide à 1 568 et celui des blessés à plus de 11 230 depuis le 27 mai.
Quatre citoyens sont tombés en martyr et d’autres blessés mardi soir, lors d’une frappe aérienne israélienne visant des personnes attendant une aide humanitaire dans la région de Sudaniya, au nord-ouest de la bande de Gaza.
Six citoyens sont également tombés en martyr lors d’une frappe aérienne contre un groupe de citoyens dans la région d’Al-Karama, au nord-ouest de la ville de Gaza.
Des sources médicales ont annoncé que 31 citoyens sont tombés en martyr par des tirs israéliens depuis l’aube aujourd’hui, dont 14 demandeurs d’aide.
Vendredi, l’UNICEF a alerté sur le fait que les enfants de Gaza meurent à un rythme sans précédent en raison de la famine et de la dégradation des conditions de vie causées par la guerre israélienne.
Selon les estimations du Programme alimentaire mondial (PAM), un Palestinien sur quatre à Gaza vit dans des conditions proches de la famine, tandis que 100 000 femmes et enfants souffrent de malnutrition aiguë.
