Lavror: Le président russe est ouvert à une rencontre avec le président ukrainien

Le ministre des Affaires Étrangères Sergueï Lavrov a critiqué les politiques linguistiques de l’Ukraine et a accusé ses alliés européens d’ignorer les droits des Ukrainiens russophones.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Lavrov, a déclaré que le président Vladimir Poutine est ouvert à une rencontre avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Toutefois, Lavrov a souligné que l’organisation d’un tel sommet de haut niveau nécessite une préparation minutieuse et prendra du temps.
La Russie insiste pour que tout accord de paix réponde à ses préoccupations en matière de sécurité nationale et garantisse la protection des russophones en Ukraine.
Cette déclaration fait suite à l’annonce par le président américain Donald Trump que les préparatifs d’une rencontre entre Zelensky et Poutine étaient en cours, y compris éventuellement une session trilatérale avec lui-même. Si le Kremlin a reconnu envisager des discussions directes de haut niveau avec l’Ukraine, il n’a pas encore confirmé si les préparatifs avaient officiellement commencé.
Lavrov a souligné l’importance d’une préparation méticuleuse pour tout sommet impliquant des dirigeants de haut niveau, même si la Russie et les États-Unis ont récemment organisé un sommet à la hâte entre Poutine et Trump en Alaska. Le chancelier allemand Friedrich Merz a indiqué lors d’une réunion à la Maison Blanche qu’une rencontre Zelensky-Poutine est prévue d’ici la fin du mois d’août.
Outre l’éventualité d’un sommet, Lavrov a critiqué les politiques linguistiques de l’Ukraine, alléguant des violations des droits des Ukrainiens russophones. Il a également condamné les alliés européens de Kiev pour avoir prétendument ignoré ces supposées violations des droits.
À l’inverse, Lavrov a félicité Trump et son équipe pour s’être alignés plus étroitement sur la position de Poutine en s’attaquant aux causes profondes du conflit, citant l’atmosphère positive qui régnait lors du sommet de l’Alaska.
Lavrov a déjà attribué l’expansion de l’OTAN vers l’Est après l’effondrement de l’Union soviétique et les politiques anti-russes présumées de l’Ukraine comme étant les principaux moteurs de la guerre. Il maintient que tout accord de paix doit prendre en compte les intérêts de la Russie en matière de sécurité nationale et garantir la protection totale des russophones résidant en Ukraine, estimant que ces facteurs sont essentiels pour tout accord durable.