Israël et la Syrie sont sur le point de signer un nouvel accord de sécurité

Le président syrien Ahmad al-Charaa a évoqué dimanche des progrès sur un éventuel accord de sécurité avec Israël lors d’une rencontre avec une délégation de médias arabes, ont rapporté les médias locaux.

Dans des déclarations relayées par la chaîne de télévision syrienne Syria TV, al-Charaa a indiqué qu’il y a des discussions avancées sur un éventuel accord de sécurité entre Damas et Tel-Aviv , ajoutant que tout accord sera basé sur la ligne de cessez-le-feu de 1974 .

Tout accord sera basé sur la ligne de cessez-le-feu de 1974 , a déclaré Ahmad al-Charaa, lors d’une rencontre avec une délégation de médias arabes. Il a précisé qu’il n’hésiterait pas à prendre  tout accord ou décision qui serve les intérêts de la Syrie et de la région .

Mardi 19 août, le ministre syrien des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, a tenu des pourparlers à Paris avec une délégation israélienne sur la désescalade, le non‑ingérence dans les affaires syriennes et la conclusion d’accords visant à soutenir la stabilité régionale, selon l’Agence syrienne d’information (SANA).

L’agence a indiqué que les discussions ont également porté sur  la surveillance du cessez-le-feu dans la province de Suwayda, dans le sud de la Syrie, et sur la réactivation de l’accord de 1974 .

Toujours selon SANA, ces pourparlers se font sous la médiation des États-Unis et s’inscrivent dans le cadre d’efforts diplomatiques « pour renforcer la sécurité et la stabilité en Syrie et préserver son unité et son intégrité territoriale ».

Pour rappel, l’accord de désengagement Syrie-Israël de 1974, conclu après la guerre d’octobre 1973, a pour objectif de séparer les forces belligérantes et de mettre fin aux affrontements directs entre les deux parties.

Il a établi des dispositions pour le retrait des troupes et défini deux lignes principales, appelées Alpha et Bravo, séparant les positions militaires syriennes et israéliennes.

Une zone tampon a été créée entre ces deux lignes sous la supervision de la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement (UNDOF).

Ce mouvement politique et sécuritaire intervient dans un contexte de tension sur le terrain, Israël continuant depuis sept mois son occupation du Mont Hermon et de certaines zones du sud de la Syrie, où il a établi une bande de sécurité d’une largeur allant jusqu’à 15 kilomètres dans certaines régions, contrôlant plus de 40 000 Syriens vivant dans ce que l’on appelle la zone tampon occupée.



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