Trump attaque l’ONU, la reconnaissance d’un État palestinien est une récompense pour le Hamas

Au lendemain de la reconnaissance de l’Etat de Palestine par la France et plusieurs autres pays occidentaux, Le président américain, Donald Trump fait mardi son grand retour à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU où il entend dénoncer les mondialistes.
Toute son attitude était cavalière et méprisante. Je n’ai pas besoin d’un téléprompteur, parce qu’il ne marche pas. Celui qui opère ce téléprompteur va avoir des gros problèmes, a-t-il commencé par menacer dès son arrivée à la tribune.
Le président américain, Donald Trump, qui a bouleversé l’ordre géopolitique mondial en quelques mois, a prononcé un discours niant l’utilité même des Nations Unies, devant l’Assemblée générale à New York. Niant le réchauffement climatique, défendant un discours anti immigration et n’hésitant pas à relayer des fake news, le président américain s’en est pris ouvertement à l’ONU et aux pays européens. Sur Gaza, il a critiqué les pays reconnaissant l’État palestinien. Ce serait une récompense pour le Hamas, a-t-il affirmé.
J’ai mis fin à sept guerres impossibles à finir, en juste sept mois, on a sauvé des millions de vies, s’est-il vanté – Israël/Iran, Arménie/Azerbaïdjan, etc. C’est dommage que j’aie dû faire ça sans l’aide des Nations unies. Je n’ai jamais reçu de coup de fil des Nations unies pour donner un coup de main, a-t-il poursuivi: Un mauvais escalator et un mauvais téléprompteur, ce sont les seules choses que j’ai eu des Nations unies !
Selon lui, l’ONU finance un assaut sur les pays occidentaux et leurs frontières. L’ONU a également fourni des aliments, des abris, des moyens de transport et des cartes de débit à des sans-papiers. C’est pas croyable, inacceptable, a-t-il fulminé.
L’ONU est supposée arrêter les invasions, pas les financer, a-t-il poursuivi, avant de se livrer à un décompte du pourcentage d’étrangers dans les prisons de chaque pays européen. Il est temps d’arrêter l’expérience ratée des frontières ouvertes, a-t-il conclu.
L’Europe a un problème sérieux, a-t-il attaqué, les étrangers qui se ruent sur l’Europe, ce n’est pas durable, et c’est la faute de dirigeants qui sont politiquement corrects, donc ils ne font rien.
Comme Israël, qui dénonce cette décision déjà formalisée dimanche par le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et le Portugal, les Américains ont fustigé la reconnaissance.
Principal allié du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, Donald Trump pense que c’est une récompense pour le Hamas de reconnaître l’Etat de Palestine, a expliqué sa porte-parole, Karoline Leavitt.
S’exprimant à la tribune avant Donald Trump, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’est employé à promouvoir exactement l’inverse : pour lui le monde doit réaffirmer l’impératif du droit international, la centralité du multilatéralisme et renforcer la justice et les droits humains.