Trump discutera avec Netanyahu d’un plan pour mettre fin à la guerre à Gaza

Le président américain Donald Trump reçoit lundi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche. Trump a promis un accord pour Gaza et a exclu toute annexion de la Cisjordanie, tandis que Netanyahu maintient un discours très offensif.
Il s’agira de la quatrième entrevue des deux dirigeants depuis l’investiture du républicain, le 20 janvier. Une conférence de presse conjointe est prévue lundi à 17 h 15 GMT.
Nous avons une réelle chance d’atteindre quelque chose de grand au Moyen-Orient. Tout le monde est prêt pour quelque chose de spécial, une première. Nous allons y arriver, a écrit le président américain dimanche sur sa plateforme Truth Social.
La dernière proposition américaine, que le dirigeant républicain a déjà exposée au téléphone à Benjamin Netanyahu et en personne à plusieurs dirigeants musulmans, promet d’apporter la paix au territoire palestinien, en ruines après près de deux années d’offensive israélienne meurtrière.
Je pense que nous avons un accord, a assuré vendredi Donald Trump. Ce sera un accord qui ramènera les otages. Ce sera un accord qui mettra fin à la guerre, a promis le président américain à la Maison Blanche.
Au même moment ou presque, le Premier ministre israélien prononçait à l’ONU un discours très offensif, promettant de finir le travail contre le Hamas.
Netanyahu tient toujours un discours guerrier, mais il est isolé à l’international et confronté en Israël à des manifestations en faveur d’un cessez-le-feu permettant le retour des otages.
Selon une source diplomatique, le plan américain prévoit un cessez-le-feu permanent à Gaza, la libération des otages israéliens détenus dans le territoire palestinien, un retrait israélien ainsi qu’une future gouvernance de Gaza sans le Hamas.
Selon des médias britanniques, l’ancien Premier ministre Tony Blair pourrait jouer un rôle majeur au sein d’une future autorité de transition à Gaza. Netanyahu préfère clairement continuer la guerre, mais il n’est pas impossible pour Trump de le convaincre d’y renoncer, juge Natan Sachs, expert au Middle East Institute à Washington.