Le Hamas ne gouvernera pas la bande de Gaza après la guerre

Le Hamas ne gouvernera pas la bande de Gaza après la guerre, a déclaré dimanche à l’AFP une source du mouvement proche des négociations, deux jours après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu avec Israël.
Pour le Hamas, la gouvernance de la bande de Gaza est une question réglée. Le Hamas ne participera pas du tout à la phase de transition, ce qui signifie qu’il a renoncé au contrôle de la bande de Gaza, mais il reste un élément fondamental de la société palestinienne, a déclaré à l’AFP cette source sous couverte de l’anonymat.
Une demande qu’a acceptée le mouvement palestinien, dimanche 12 octobre. Pour le Hamas, la gouvernance de la bande de Gaza est une question réglée. Le Hamas ne participera pas du tout à la phase de transition, ce qui signifie qu’il a renoncé au contrôle de la bande de Gaza, mais il reste un élément fondamental de la société palestinienne, a déclaré à l’AFP, dont se fait l’écho 20 Minutes, une source proche du Hamas.
Durant une phase de transition, un comité palestinien technocratique et apolitique sera chargé de gérer les services publics. La source proche des négociateurs a indiqué que cette équipe avait demandé à l’Egypte, l’un des pays médiateurs, de convoquer une réunion avant la fin de la semaine prochaine pour trouver un accord sur la composition de ce comité et ajouté que la liste des noms était presque prête. Le Hamas, avec les autres factions, ont proposé 40 noms. Il n’y a absolument aucun veto à leur sujet et aucun d’entre eux n’appartient du Hamas, a ajouté cette source.
Pour rappel, un comité arabo-international technocratique et apolitique prendra les rênes pour s’occuper de gérer les services publics pendant la phase de transition. Une liste de 40 noms a d’ailleurs été proposée par le Hamas, indique la source qui ajoute qu’il n’y a absolument aucun veto à leur sujet et aucun d’entre eux n’appartient du Hamas.
En revanche, la question du désarmement, aussi présente dans le plan de paix, fait débat. La remise des armes proposée est hors de question et n’est pas négociable, avait affirmé samedi un responsable du Hamas.
Un point de divergence qui pourrait ralentir les négociations entre les deux parties alors que Donald Trump souhaite que la bande de Gaza, où s’est implanté le Hamas depuis 2007, soit une zone déradicalisée et libérée du terrorisme, qui ne représentera pas une menace pour ses voisins
publié le 12 octobre à 15h00,