Trois personnes tuées dans des frappes israéliennes au Liban

Trois personnes ont été tuées dimanche 26 octobre dans des frappes israéliennes au Liban, ont annoncé les autorités locales. De son côté, Tsahal déclare avoir tué deux membres du Hezbollah dans l’est et le sud du pays.

Une frappe israélienne sur un véhicule a fait un mort à Naqoura, dans le sud du pays, a affirmé le ministère de la Santé libanais dans un communiqué. Plus tard dans la journée, le ministère a fait part d’une nouvelle frappe israélienne dans la région de Baalbek, dans le nord-est, qui a coûté la vie à un Syrien.

Depuis jeudi, 11 personnes ont péri dans les raids aériens israéliens au Liban, malgré un cessez-le-feu entre l’Etat hébreu et le Hezbollah libanais entré en vigueur fin novembre 2024 après une guerre ouverte.

L’armée israélienne assure avoir ciblé et éliminé le terroriste Ali Hussein al-Moussawi, un trafiquant d’armes pour l’organisation terroriste du Hezbollah, dans la région de la Bekaa, dans l’est du Liban. Elle ajoute avoir visé dans une frappe le terroriste Abed Mahmoud al-Sayyed à Naqoura, qu’elle a accusé d’avoir participé aux tentatives du Hezbollah de reconstituer ses capacités militaires dans la région.

Une frappe de drone israélienne a visé, samedi, un véhicule circulant sur la route reliant Harouf à Jibchit, dans le district de Nabatieh, au sud du Liban, a rapporté l’Agence nationale de l’information (ANI).

L’attaque s’est produite à proximité d’une école primaire à Harouf. Aucun bilan n’a été communiqué dans l’immédiat.

Le sud du Liban, notamment le secteur ouest, a connu une activité intense de drones israéliens survolant Tyr et ses environs, y compris Qasmiyeh et Abu Al-Soud, au nord de la ville, à basse altitude.

Vendredi, deux frappes israéliennes dans le sud du Liban avaient déjà fait trois morts et deux blessés, visant deux véhicules distincts.

Dans un communiqué, l’armée israélienne a indiqué avoir tué un membre du Hezbollah nommé Abbas Hassan Karki à Nabatieh.

Israël mène régulièrement des frappes aériennes au Liban, affirmant cibler des infrastructures du Hezbollah, et ce malgré un accord de cessez-le-feu entré en vigueur en novembre 2024.

Selon les termes de cette trêve, l’armée israélienne devait se retirer entièrement du sud du Liban d’ici janvier 2025. Cependant, elle n’a procédé qu’à un retrait partiel et maintient toujours une présence militaire sur cinq postes frontaliers.



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