Le président vénézuélien accuse les États-Unis d’orchestrer un nouveau conflit

Le président vénézuélien Nicolás Maduro a accusé les États-Unis d’orchestrer un nouveau conflit à la suite du déploiement de l’USS Gerald R Ford, le plus grand navire de guerre du monde, dans les Caraïbes, dans un contexte d’escalade des tensions entre les deux pays.

Plusieurs navires de guerre américains ont récemment été déployés dans les Caraïbes. Le président vénézuélien a condamné de manière répétée les actions de Washington, accusant ce dernier de tentative de renverser le gouvernement vénézuélien et d’étendre son influence militaire en Amérique latine.

Le gouvernement vénézuélien a condamné dimanche les exercices militaires menés par l’armée américaine dans les Caraïbes, affirmant qu’ils constituaient une provocation et une menace pour la région.

Ces exercices militaires, conduits entre les 26 et 30 octobre, constituaient une opération coloniale et violaient la Charte des Nations Unies, indique un communiqué publié par le gouvernement sur les réseaux sociaux.

La nation sud-américaine a clairement indiqué qu’elle ne se laisserait pas intimider par des exercices militaires ou des cris de guerre.

Les États-Unis justifient leurs actions comme faisant partie d’une campagne contre le trafic de drogue. Ils ayant mené dix frappes aériennes sur des navires dans la région. Cependant, Maduro nie avec véhémence les accusations selon lesquelles son gouvernement est impliqué dans le trafic de drogue et craint que l’intensification des opérations américaines ne vise à l’écarter du pouvoir. Les États-Unis ne reconnaissent pas la légitimité de Maduro à la suite des élections contestées de 2018, qu’ils jugent ni libres ni équitables.

Le Pentagone affirme que le déploiement de l’USS Gerald R Ford renforcera les capacités de perturbation du trafic de stupéfiants et de démantèlement des organisations criminelles transnationales. Cependant, Maduro estime que les États-Unis fabriquent une guerre, les accusant de ne pas tenir leurs promesses de ne pas s’engager dans d’autres conflits.

Le président Trump a fait allusion à plusieurs reprises à la possibilité d’une action terrestre contre le Venezuela, suggérant que des opérations terrestres pourraient être envisagées parallèlement au contrôle maritime existant. Cette affirmation est étayée par une présence aérienne américaine accrue dans la région, de nombreux avions militaires ayant été observés à Porto Rico.

 



Articles similaires

Bouton retour en haut de la page