Le ministre israélien des Finances attaque l’Arabie saoudite
Le ministre des Finances israélien Bezalel Smotrich a attaqué ce soir, lundi, l’Arabie saoudite après son soutien à l’établissement de l’État de Palestine.
Smotrich a déclaré lors d’une conférence de presse, en réponse à une question concernant ses déclarations précédentes sur l’Arabie saoudite, que nous avons géré nos affaires pendant 77 ans sans eux, et nous gérerons nos affaires pendant 77 autres années sans eux. Ils mènent une reconnaissance unilatérale de l’État palestinien, et c’est une chose qui n’est pas bonne, c’est horrible. Comme l’a traduit SadaNews.
Concernant la guerre à Gaza, Smotrich a déclaré que la guerre n’était pas encore terminée bien qu’il y ait des tentatives pour atteindre la stabilité.
Il a dit: Selon nous, le véritable test réside dans l’exécution. L’État d’Israël ne permettra pas la reconstruction de Gaza tant que le Hamas ne sera pas désarmé complètement sur les plans militaire, politique et gouvernemental.
Il a ajouté : Nous ne permettrons pas la création d’une nouvelle entité terroriste sous le couvert d’une reconstruction humanitaire.
Et il a poursuivi : Le désarmement réel est une condition préalable à la reconstruction, et toute tentative de le contourner est catégoriquement rejetée.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réagi avec une telle fureur à la récente remarque du ministre des Finances Bezalel Smotrich sur les chameaux que ses collaborateurs ont craint qu’il ne s’effondre, a déclaré dimanche le député Avigdor Liberman.
Jeudi, le ministre des Finances Bezalel Smotrich a déclaré que si l’Arabie saoudite exigeait la création d’un État palestinien comme condition à la normalisation de ses relations avec Israël, elle pouvait continuer à monter des chameaux dans le désert saoudien.
Quelqu’un qui se trouvait dans la pièce m’a dit qu’après la remarque de Smotrich sur les chameaux, les cris provenant du bureau du Premier ministre pouvaient être entendus à Kedumim et dans toutes les colonies de Samarie, a déclaré Liberman dans une interview accordée à Walla.
