Somalie: affrontements armés après la prolongation du mandat de Farmajo

De violents affrontements dimanche 25 avril à Mogadiscio opposent des troupes loyales au président Farmajo et des unités se disant hostiles à la prolongation de son mandat, selon des témoins.

Cela intervient après que la capitale somalienne ait assisté aujourd’hui au déploiement d’unités de l’armée rejetant la prolongation du président sortant. Les forces ont atteint le nord de Mogadiscio, où il a pris le contrôle des directions Karan et Yakhshid.

Les sources ont déclaré que les manifestants opposés à l’extension de l’État de Farmajo ont accueilli les forces armées avec bienveillance, tandis que ces forces ont imposé leur contrôle sur les principaux carrefours de la capitale, ce qui a conduit à la suspension du trafic.

Il a confirmé la survenue d’affrontements et d’escarmouches entre les forces opposées à l’extension de Farmajo et des éléments des services de renseignement fidèles au président sortant.

D’un autre côté, les forces affiliées au régime Farmajo ont rapidement fermé les rues principales de Mogadiscio après que les efforts pour contenir ces forces se sont soldés par un échec.

Selon les rapports des médias somaliens, les forces lourdement armées d’armes lourdes et légères, armées de plus de 100 véhicules militaires, se sont retirées des lignes de front des combats contre le mouvement des jeunes terroristes dans le gouvernorat central de Shabelle, dans le sud du pays.

Dès qu’elle en a eu connaissance, la présidence somalienne a déclaré la disponibilité maximale des forces qui lui étaient fidèles à proximité du palais présidentiel et a fermé les principaux carrefours à Mogadiscio.

Farmajo a ordonné à chacun des commandants des forces armées, au ministre de la sécurité intérieure et au président de l’État de Hershbili de négocier avec les forces, et les responsables ont rencontré l’officier de l’armée somalienne qui dirige cette force, mais leur rencontre n’a abouti à aucun accord.

La situation en Somalie a atteint une courbe difficile après une décision unilatérale de Farmajo de prolonger son mandat pour une période de deux ans après son expiration, la communauté internationale avait déjà mis en garde contre cette décision.

par: Arab Observer 

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