Al-Sissi et Pezeshkian soulignent la nécessité d’éviter toute escalade au Moyen-Orient

Le président Abdel Fattah Al-Sissi a reçu jeudi 5 juin un appel téléphonique de son homologue iranien Masoud Pezeshkian, a indiqué le Porte-parole de la Présidence égyptienne, cité dans un communiqué.
L’entretien a porté sur les développements accélérés dans la région et la nécessité de stopper l’escalade pour éviter un glissement vers une guerre régionale globale qui aurait de graves répercussions sur la sécurité et les capacités de tous les pays et les peuples de la région.
Al-Sissi a jugé impératifs le cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza et l’acheminement d’aides humanitaires.
Au cours de cet échange, les deux chefs d’État ont insisté sur la nécessité d’éviter toute escalade sécuritaire au Moyen-Orient, mettant en garde contre le risque de glissement vers un conflit militaire dont les répercussions pourraient gravement compromettre la sécurité et la stabilité de la région.
D’ailleurs, l’entretien téléphonique entre les deux présidents ont souligné l’importance d’éviter une nouvelle escalade dans la région, d’après le même communiqué, dans le temps où les Etats-Unis appelle l’Iran a expédier son approbation d’un accord qui vise à empêcher ce dernier de développer ses capacités nucléaires à fin paisibles.
Le dimanche 1er juin, le chef de la diplomatie égyptienne a exprimé à l’envoyé spécial du Président américain pour le Moyen-Orient Steve Witkoff, sa volonté de concrétiser la vision de Trump au Moyen-Orient et à Gaza. Il a également abordé l’évolution des négociations indirectes entre les Etats-Unis et l’Iran concernant le programme nucléaire iranien.
L’Egypte soutenait les échanges américano-iraniens, y voyant une opportunité significative de désamorcer les tensions régionales et d’éviter un chaos généralisé, avait indiqué Abdelatty.
Les deux dirigeants égyptien et iranien, ont adressé leurs meilleurs vœux de prospérité et de bénédictions aux peuples des deux nations et au monde islamique dans son ensemble, à l’occasion de la fête du grand Baïram.
Ils ont également souligné la nécessité d’empêcher un glissement vers un conflit militaire, mettant en garde contre les conséquences potentiellement graves que de tels développements pourraient avoir sur la sécurité et la stabilité régionales.