Amnesty International condamne le génocide en direct commis par Israël à Gaza

Amnesty International , le génocide en direct ,,Israël ,Gaza

L’ONG Amnesty International a dénoncé mardi un génocide en direct commis par Israël dans la bande de Gaza, où la guerre et le blocage de l’aide humanitaire poussent la population dans une situation désespérée. Israël a immédiatement condamné les mensonges sans fondement de l’organisation radicale anti-israélienne.

Le rapport cite des homicides, des atteintes graves à l’intégrité physique ou mentale de civils, ou encore des déplacements et disparitions forcées commis par Israël sur la bande de Gaza.

Le monde assiste sur ses écrans à un génocide en direct commis par Israël dans la bande de Gaza, dénonce la secrétaire générale d’Amnesty International, Agnès Callamard, en préface du rapport annuel de l’organisation sur les droits humains dans le monde publié ce mardi 29 avril.

Depuis le 7 octobre 2023, date à laquelle le Hamas a commis des crimes terribles contre des citoyens d’Israël et pris en otage plus de 250 personnes, le monde assiste sur ses écrans à un génocide en direct.

Les États ont regardé, comme s’ils étaient impuissants, Israël tuer des milliers de Palestiniennes et de Palestiniens, massacrant des familles entières sur plusieurs générations et détruisant des habitations, des moyens de subsistance, des hôpitaux et des établissements scolaires », écrit-elle.

Dans la section du rapport consacrée à la région Moyen-Orient, Amnesty réitère ses accusations de génocide, déjà formulées fin 2024 et catégoriquement rejetées par les autorités israéliennes.

Les recherches d’Amnesty International ont montré qu’Israël avait perpétré des actes interdits par la Convention sur le génocide, dans l’intention spécifique de détruire la population palestinienne de Gaza, commettant ainsi un génocide, écrit l’organisation.

Le rapport cite notamment des homicides, des atteintes graves à l’intégrité physique ou mentale de civils, des déplacements et disparitions forcées, l’imposition délibérée de conditions de vie destinées à entraîner la destruction physique de ces personnes.

Dans son rapport, Amnesty fustige l’attitude de la communauté internationale, qui n’a pas pris de mesures dignes de ce nom pour mettre fin aux atrocités commises par Israël à Gaza.

Des grandes puissances, dont les États-Unis et de nombreux pays d’Europe de l’Ouest ont soutenu publiquement les actes d’Israël, mettant ainsi à mal la valeur universelle du droit international, souligne le rapport, en rappelant les mesures prises par les institutions de justice internationale.

La Cour internationale de justice a ordonné des mesures provisoires à l’encontre d’Israël, dont ce dernier a fait fi, souligne Amnesty, et la Cour Pénale internationale (CPI) a délivré en 2024 des mandats d’arrêt à l’encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

La CPI avait également émis un mandat d’arrêt contre le chef militaire du Hamas Mohammed Deif, annulé après l’officialisation récente de la mort de ce dernier dans une frappe israélienne en juillet 2024.

Gaza est un test pour la justice internationale, et un test pour notre humanité, a lancé Heba Morayef, responsable d’Amnesty pour la région Moyen-Orient Afrique du Nord, lors d’une conférence de presse lundi, en pointant l’extrême niveau de souffrance enduré quotidiennement par les Palestiniens de Gaza.



Articles similaires

Bouton retour en haut de la page