Coordination de la sécurité entre l’Égypte et la Turquie pour extrader les personnes recherchées de la Fraternité

Le site “Intelligence Online.fr” a révélé qu’il existe une coordination en matière de sécurité et de renseignement entre l’Égypte et la Turquie pour envisager l’extradition de certains dirigeants de l’organisation de la Fraternité vers le Caire, et que le rythme du rapprochement entre les deux pays s’est fortement accéléré au cours des dernières années. quelques jours vers des mesures concrètes pour parvenir à la réconciliation.

Le site indique qu’Ankara a une forte volonté d’accélérer le rythme du rapprochement avec Le Caire, quitte à remettre certains dirigeants de l’organisation de la Fraternité, une demande sur laquelle l’Egypte insiste et ne reculera pas, selon ce que confirme le site, à la lumière de la volonté turque de régler les différends entre les deux pays et de les ramener à leur époque antérieure.

Le site a également précisé dans son rapport que la question de l’organisation des Frères musulmans est devenue l’objet de réunions de plus en plus fréquentes, soulignant que le chef du régime turc, Recep Tayyip Erdogan, est pressé de rétablir pleinement les relations avec le Caire, et pourrait accepter certaines des conditions sur lesquelles l’Égypte insiste, y compris l’extradition des individus que vous avez identifiés et demandé leur expulsion.

Selon le site Internet, la Turquie étudie une liste présentée par Le Caire portant les noms de certains dirigeants des Frères musulmans, notant que Hakan Fidan, le chef des renseignements turcs, a exprimé sa volonté de remettre certains de ces individus à un pays tiers, peut-être la Malaisie ou l’Indonésie, comme preuve et preuve de bonnes intentions.

Dans le contexte, selon des sources bien informées, la liste des personnes recherchées comprenait les dirigeants Magdi Salem et Nasr El-Din Ghazlani, qui ont été impliqués dans les événements de Rabaa et Kerdasa, et ils se trouvaient dans les canaux de communication entre la Fraternité et les Takfiris en Sinaï, et ils ont également été mandatés par l’ancien président Mohamed Morsi pour négocier avec les ravisseurs de militaires à Rafah sous le règne de la Fraternité, ainsi que Yahya Moussa, le chef des opérations spécifiques de la Fraternité, et Alaa Al-Samahi, qui ont été inclus par le Département d’État américain sur les listes du terrorisme mondial, ainsi qu’un certain nombre de dirigeants du mouvement Hasm qui se trouvent en Turquie.

En outre, les autorités turques ont décidé de retirer les cartes de membre du Parti de la justice et du développement au pouvoir à un certain nombre de dirigeants de la Fraternité, qui ont rejoint le parti en tant que citoyens turcs, dans le but de doter le parti d’une large base électorale. diriger toute opposition au président égyptien Abdel Fattah al-Sissi ou aux institutions de l’État égyptien par le biais de leurs programmes ou faire des interventions auprès de la chaîne « Al-Hiwar » des Frères musulmans, qui émet depuis Londres, dans lesquelles l’État égyptien et ses agences sont critiqués.

Il convient de noter que la Turquie a annoncé la reprise des contacts diplomatiques avec l’Égypte l’année dernière, et les deux pays ont convenu de poursuivre ces consultations et d’affirmer leur volonté de faire avancer la discussion, et la nécessité de prendre des mesures supplémentaires pour améliorer les relations entre eux et supprimer toutes les différences.

par: Arab Observer

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