Daech revendique le double attentat-suicide à Kerman en Iran
L’organisation terroriste Daech a fini par revendiquer, jeudi 4 janvier, l’attentat qui a fait plus de 100 morts la veille près de la tombe du général Qassem Soleimani dans la province de Kerman, dans le sud de l’Iran, dont le pays commémorait le quatrième anniversaire de la mort.
“Nous revendiquons officiellement la responsabilité du double attentat-suicide dans la province iranienne de Kerman, qui a fait plus de 300 morts et blessés”, indique un communiqué de Daech, repris par l’agence de presse officielle iranienne IRNA.
Le communiqué ajoute qu'” Omer al-Mohed et Safiullah Mujahid se sont rendus à un grand rassemblement de participants chiites près de la tombe de Qassem Soleimani – l’ancien commandant de la force d’élite Al Qods – à Kerman et ont fait exploser les ceintures d’explosifs qu’ils portaient, tuant et blessant 300 personnes”.
Plus tôt dans la journée, l’agence IRNA a affirmé que l’attaque survenue la veille à Kerman, ayant fait plusieurs morts et blessés, était un “attentat-suicide”.
IRNA a rapporté les déclarations d’une “source bien informée”, sous couvert de l’anonymat, selon lesquelles les enquêtes menées sur les lieux de l’attentat montrent que la première explosion a été provoquée par un attentat-suicide.
“Le kamikaze responsable de la première explosion était un homme. Son corps a été entièrement déchiqueté et est toujours en cours d’identification”, a ajouté la source.
Et de souligner que la deuxième explosion était probablement provoquée par autre un attentat-suicide et que le visionnage des images prises par les caméras de surveillance et les enquêtes se poursuivaient toujours.
Une double explosion s’est produite mercredi 3 janvier à 10 minutes d’intervalle, sur une voie où se tenaient des commémorations du quatrième anniversaire de l’assassinat de l’ancien général Qassem Soleimani, commandant de la force d’élite Al Qods, affiliée au corps des Gardiens de la révolution islamique. L’attentat a fait des dizaines de morts et de blessés, selon les médias iraniens
