Des roquettes se sont abattues sur une base militaire jouxtant l’aéroport de Bagdad

Quatre roquettes se sont abattues ce lundi sur une base militaire jouxtant l’aéroport de Bagdad et abritant des soldats américains, faisant six blessés, a rapporté l’armée.

Des sources de sécurité ont précisé que tous les blessés appartenaient aux unités d’élite du contre-terrorisme, l’unique force irakienne entraînée et armée par les Etats-Unis, dans un pays où les factions armées pro-Iran n’ont cessé de gagner en influence et sont désormais intégrées aux forces de sécurité. Deux des blessés sont dans un état critique, ont-elles précisé. L’armée assure avoir découvert les bases de lancement de ces roquettes ainsi que d’autres projectiles n’ayant pas explosé, laissant penser que l’attaque aurait pu être plus importante. La base qui a été visée lundi avant l’aube abrite également des soldats et des diplomates américains.

Cette attaque est la neuvième recensée au cours des six semaines écoulées contre des bases abritant des soldats américains ou l’ambassade américaine dans l’ultra-sécurisée Zone verte de Bagdad. Si ces tirs de roquettes n’ont pas fait de victimes, ils inquiètent les Etats-Unis qui envisagent de déployer 5000 à 7000 soldats supplémentaires au Moyen-Orient. Aucun de ces tirs n’a jusqu’ici été revendiqué, mais Washington a toujours pointé du doigt de façon générale les factions armées irakiennes soutenues par l’Iran, grand ennemi des Etats-Unis.
L’Iran arme, finance et entraîne les factions les plus radicales du Hachd al-Chaabi, coalition de paramilitaires irakiens désormais intégrée à l’Etat. Cette coalition est désormais une menace plus importante pour les soldats américains que les terroristes du groupe Etat islamique (EI), assure une source américaine. Les Etats-Unis ont récemment imposé des sanctions à trois membres du Hachd al-Chaabi, accusés d’être impliqués dans la «répression brutale» du mouvement de contestation inédit qui secoue l’Irak depuis le 1er octobre.Cette attaque est la neuvième recensée au cours des six semaines écoulées contre des bases abritant des soldats américains ou l’ambassade américaine dans l’ultra-sécurisée Zone verte de Bagdad. Si ces tirs de roquettes n’ont pas fait de victimes, ils inquiètent les Etats-Unis qui envisagent de déployer 5000 à 7000 soldats supplémentaires au Moyen-Orient. Aucun de ces tirs n’a jusqu’ici été revendiqué, mais Washington a toujours pointé du doigt de façon générale les factions armées irakiennes soutenues par l’Iran, grand ennemi des Etats-Unis.
L’Iran arme, finance et entraîne les factions les plus radicales du Hachd al-Chaabi, coalition de paramilitaires irakiens désormais intégrée à l’Etat. Cette coalition est désormais une menace plus importante pour les soldats américains que les terroristes du groupe Etat islamique (EI), assure une source américaine. Les Etats-Unis ont récemment imposé des sanctions à trois membres du Hachd al-Chaabi, accusés d’être impliqués dans la «répression brutale» du mouvement de contestation inédit qui secoue l’Irak depuis le 1er octobre.

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