Gazprom : Les livraisons de gaz de Russie vers l’Europe sont complètement arrêtées

Les livraisons de gaz de Russie vs l’Europe via de gazoduc Nord Stream ont de nouveau été stoppées mercredi, selon les données du réseau Européen the transport de gas Entsog.

Le géant gazier russe Gazprom avait annoncé plus tôt cette interruption qui doit durer trois jours et qui est liée à des travaux dans une station de compression, située en Russie, de ce gazoduc qui relie directement les champs gaziers sibériens au nord de l’Allemagne, d’où le gaz est ensuite exporté à d’autres pays européens.

Les travaux “prévus sur une station de compression de gaz ont débuté”, a indiqué le groupe russe dans un communiqué publié sur son compte Telegram. Le flux de gaz est effectivement tombé à zéro aux premières heures de la matinée mercredi, selon les données mises en ligne par le réseau européen de transport de gaz Entsog et par le site de la société Nord Stream.

Ces travaux de maintenance, programmés jusqu’à samedi, doivent être effectués « toutes les 1.000 heures », avait assuré précédemment Gazprom, propriétaire du gazoduc. Mais dans le contexte de la guerre en Ukraine, la décision met les Européens en alerte.

Pour le patron de l’Agence allemande des réseaux, Klaus Müller, les travaux qui débutent sont « incompréhensibles sur le plan technique« . L’expérience montre que la Russie « prend une décision politique après chaque soi-disant maintenance », a-t-il observé.

Interrogé sur la reprise des flux à l’issue des trois jours de pause, le porte-parole du gouvernement russe Dmitri Peskov a observé que les capitales occidentales “ont imposé des sanctions contre la Russie, qui ne permettent pas d’effectuer des travaux normaux d’entretien et de réparation”.

Des déclarations peu rassurantes au regard des événements passés: en juillet, Gazprom avait déjà procédé à dix jours de travaux de maintenance sur Nord Stream. L’entreprise avait rouvert le robinet du gaz à l’issue de ces travaux, mais en réduisant un peu plus les quantités livrées qui s’établissent actuellement à 20% de la capacité normale du gazoduc.

La faute, selon Moscou, à une turbine manquante et qui ne pourrait être renvoyée en Russie à cause des sanctions. L’Allemagne, où se trouve la turbine, assure au contraire que c’est Moscou qui bloque le retour de cette pièce-clé.

par: Arab Observer

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