Ghannouchi est expulsé d’une mosquée du gouvernorat de Ben Arous
Les fidèles et citoyens de Ben Arous ont expulsé Rached Ghannouchi criant les slogans scandés par les Tunisiens depuis des années : « Ya Ghannouchi, criminel, Ya Ghannouchi l’assassin !… La Tunisie est libre et les Khouanjis dégagez ! »
Les pionniers des sites de réseaux sociaux en Tunisie ont diffusé une vidéo documentant l’expulsion de Ghannouchi de la mosquée.
Ghannouchi quitta la mosquée sans pouvoir accomplir la prière et s’enfuit, traînant les queues de la déception, de peur que la foule ne le rejette.
https://youtu.be/E3lViBeIDKI
Vendredi soir, Ghannouchi a également été expulsé de la mosquée “Marrakech” du quartier populaire de Mellassine, à la périphérie de la capitale tunisienne.
La journaliste tunisienne, Monia Al-Arfawi, a commenté la vidéo de l’expulsion de Ghannouchi en disant : “Pourquoi ne prie-t-il pas dans la mosquée à côté de sa maison si son intention est bonne… Mais il cache la politique dans le tapis et rend le première origine commerciale avec laquelle il travaille, qui est l’utilisation de la religion en politique.”
Elle a poursuivi, parlant de Rached Ghannouchi : “Il doit se respecter, et tous les soirs il va dans une mosquée et en est expulsé, lui brandissant ce slogan effrayant à la figure.”
Plus tôt dans la journée, dimanche, des éléments de la Fraternité de Tunisie ont tenté de prouver ce qui restait de leur popularité défaillante pour organiser un mouvement de protestation devant le théâtre municipal au centre de la capitale, Tunis, auquel seulement 400 personnes ont participé, selon statistiques officielles.
Les Frères tunisiens et le soi-disant «Mouvement citoyen contre le coup d’État» (qui comprend des dirigeants des Frères musulmans et leurs partisans) ont organisé un sit-in de protestation appelant au retour du Parlement et au renversement de ce qu’ils ont qualifié de coup d’État contre la légitimité.
par: Arab Observer
