Ghannouchi condamne la violence de la Coalition al Karama au parlement tunisien

Le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Rached Ghannouchi, a fermement condamné la violence perpétrée par des députés de la Coalition al Karama, contre les élus Anouar Bechahed, Samia Abbou et Amal Saïdi du Bloc démocratique.

Le président de l’Assemblée des représentants du peuple avait, fermement, condamné l’agression physique et verbale du député du bloc démocratique, Anouar Bechahed. Elle a déploré les incidents survenus au parlement. Et elle a ordonné l’ouverture d’une enquête à ce sujet. Elle a, à cet effet, appelé les blocs parlementaires à « faire preuve de retenue et à ne pas s’enliser dans la spirale de la violence. Notamment dans cette conjoncture délicate ».

Au lendemain de l’agression, le bloc démocratique a décidé d’observer un sit-in ouvert au parlement, en signe de protestation contre la non-inscription, à l’ordre du jour des travaux de la plénière du 8 décembre, la déclaration du bloc condamnant la violence au sein du parlement.

Le 10 janvier 2021, la députée Samia Abbou a entamé une grève de la faim pour appeler le président de l’ARP à assumer ses responsabilités et à publier une déclaration dénonçant la violence et ses auteurs.

Elle a ensuite été rejointe, dans sa grève de la faim, par d’autres élus du bloc démocratique (Amal Saïdi, Zied Ghanney et Mounira Ayadi).

À la suite de la déclaration du président de l’ARP, les grévistes de la faim du bloc démocratique ont décidé de suspendre leur grève.

La violence semble être le trait commun du comportement de toutes les organisations de la Fraternité dans le monde. Lors de sa dernière apparition médiatique, Ghannouchi a menacé les Tunisiens soit d’accepter le mouvement d’Ennahdha de la Fraternité dans le dialogue national, soit d’aller au combat.

par: Arab Observer

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