Kaïs Saïed: Nous menons une bataille pour libérer et protéger l’Etat

En marge d’une visite inopinée à la Caserne centrale de la Garde nationale de l’Aouina à Tunis, capitale tunisienne, où il s’est entretenu avec plusieurs hauts cadres sécuritaires, le président tunisien, Kaïs Saïed a révélé qu’il avait en sa possession des documents “qui se hissent au rang de preuve condamnant certaines parties dans de crimes commis” contre le peuple.

“Nous menons une bataille pour libérer et protéger l’Etat (…) . Tous ceux qui ont commis des crimes contre l’Etat et le peuple vont payer le prix dans le respect total de la loi”, a souligné mardi le président Kaïs Saïed.

“Les criminels doivent être condamnés et la loi doit être appliquée à tous de la même manière”, a insisté M. Saïed, faisant allusion à la catastrophe de naufrage d’une embarcation clandestine au large de Zarzis (sud-est) il y a trois mois, où au moins 17 candidats illégaux à la traversée de la Méditerranée étaient portés disparus.

D’après le chef de l’Etat tunisien, cette tragédie “était préméditée” et “des sommes d’argent ont été octroyées au planificateur afin de faire couler l’embarcation”.

Le président tunisien fait face à de grands défis à la lumière des tentatives du mouvement de la Fraternité Ennahdha et de ses alliés de créer un état de chaos et de stabilité dans le pays, qui a atteint le point de remettre en question sa popularité et d’appeler à sa destitution et à l’organisation d’élections présidentielles anticipées, après avoir enregistré un faible taux qui n’a pas dépassé 11,4 % aux élections législatives qu’il a réclamées.

Cependant, Saied a estimé que la très faible participation aux élections législatives montre que les Tunisiens n’ont plus confiance dans le Parlement en raison des « falsifications » qui y ont eu lieu au cours de la dernière décennie, refusant de considérer cela comme la preuve d’une baisse de sa popularité.

Cependant, Saied a estimé que la très faible participation aux élections législatives montre que les Tunisiens n’ont plus confiance dans le Parlement en raison des « falsifications » qui y ont eu lieu au cours de la dernière décennie, refusant de considérer cela comme la preuve d’une baisse de sa popularité.

par: Arab Observer

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