Khartoum: Des tirs ont été entendus dans deux des services de sécurité

Des tirs ont été entendus ce mardi dans deux des services de sécurité soudanais, à Khartoum, capitale soudanaise , at-on appris.

Selon les informations , des tirs ont éclaté dans une base du quartier de Riyadh, dans le nord de la capitale, et à Bahari, dans la banlieue nord.

Ces deux bases hébergent l’ex-Service national de renseignement et de sécurité soudanais (NISS), redoutables services sous le régime du président déchu Omar el-Bachir, rebaptisé Service des renseignements généraux

Les raisons des tirs n’étaient pas claires dans l’immédiat.

Selon des sources de presse, certains agents des services de sécurité soudanais et de renseignement ont fermé certaines routes et ont commencé à tirer à Khartoum.

Les sources citées ont souligné l’arrivée de l’armée soudanaise et des Forces de soutien rapide pour contenir la situation.

Un correspondant a déclaré que des membres de la police militaire avaient échangé des coups de feu avec des membres de l’appareil de sécurité.

Un témoin oculaire a directement déclaré que le personnel de sécurité manifestant avait commencé à brûler des pneus et bloquait toujours certaines routes, et avait tiré des balles à l’intérieur du siège de la sécurité.

Le témoin a ajouté que certains des employés de l’unité portaient des vêtements civils et certains portaient des armes.

Une source de sécurité soudanaise a confirmé ce matin le début des tirs dans la banlieue de Kfoury, à Khartoum, près de siège des opérations de l’agence de renseignement.

Le NISS a joué un rôle de premier plan dans la répression des manifestations qui ont débuté en décembre 2018 et mené à la chute de Omar el-Béchir, destitué par l’armée sous la pression de la rue en avril 2019, après 30 ans de pouvoir sans partage.

Depuis la conclusion en août d’un accord entre les militaires et les dirigeants de la contestation, le pays est dirigé par un gouvernement de transition. Les nouvelles autorités ont notamment promis de réformer les services de sécurité.
Au moins 177 personnes ont été tuées dans la répression du mouvement, selon Amnesty International. Un comité de médecins proches des manifestants évalue le bilan à plus de 250 victimes.

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