La conclusion de la première session du Dialogue National Tunisien

La première séance du Dialogue national Tunisien a débuté, samedi, à la Maison d’hôtes de Carthage, à la périphérie de la capitale, Tunis.

Le bâtonnier des avocats et chef du comité consultatif pour les affaires économiques et sociales dans le dialogue national, Ibrahim Bouderbala, a déclaré que le programme de travail du comité sera discuté.

Lors de l’allocution d’ouverture du Comité Consultatif des Affaires Economiques et Sociales, le chef coordonnateur de la Commission Nationale Consultative pour une Nouvelle République, Sadok Belaïd, a appelé les participants à “présenter une communication contenant leurs visions de la Tunisie pour les 40 prochaines années, et comment traduire cela dans des textes constitutionnels et des institutions capables de les mettre en œuvre dans la pratique. » dans les 72 heures. »

De nombreux hommes politiques étaient présents, tels que le chef du Parti national démocratique uni, Monji Rahwi, malgré le refus de son parti de participer, le chef du parti Alliance pour la Tunisie, Sarhan Nasseri, l’ancienne députée Fatima Al-Masadi, la chef de la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’homme Jamal Muslim et Zuhair Hamdi, secrétaire général du Parti du courant populaire.

Participent, également, à cette première réunion, des acteurs de la scène politique, à l’instar de Abid Briki, secrétaire général de la Tunisie en Avant, Mongi Rahoui (dirigeant du PPDU), Zouheir Maghzaoui (Echaab), Zouheir Hamdi (Courant populaire) Imed Hammami (ancien dirigeant d’Ennahdha).

Brahim Bouderbala, président de la commission consultative des affaires économiques et sociales a expliqué que cette première réunion est dédié à la finalisation d’un plan d’action de la commission et d’un calendrier des prochaines réunions et des thèmes économiques et sociaux qui y seront débattus.

Sadok Belaïd a déclaré que l’absence de l’UGTT de la séance inaugurale du dialogue national Tunisien n’a pas impacté le cours de ses travaux.

Il a ajouté : “certains pensaient que l’absence de l’UGTT allait faire échouer le Dialogue mais ça n’a pas été le cas” .. “mais nous regrettons cette position de la centrale syndicale”, a t-il déploré.

“La porte est toujours ouverte pour l’UGTT ou toute autre partie à condition de bonne foi et de vouloir apporter un plus au Dialogue et l’enrichir sans conditions poréalables”, Conclut Sadok Belaïd.

Le chef du Parti de l’Alliance pour la Tunisie, Sarhan Al-Nasiri, a déclaré que “la responsabilité est nationale et historique de participer et de contribuer à l’élaboration de la nouvelle constitution et de la nouvelle république, et toutes les parties doivent participer”.

Il a expliqué que “la Tunisie traverse une grave crise sur le plan économique et social, et que le dialogue doit produire des résultats à la hauteur des attentes tant attendues de la population pour un avenir bon et prometteur”.

par: Arab Observer   

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