La diplomatie russe confirme la présence de mercenaires syriens au Haut-Karabakh

Des mercenaires de Syrie et de Libye ont été déployés dans la zone de conflit au Nagorny Karabakh, la région azerbaïdjanaise séparatiste en proie depuis quatre jours à des combats meurtriers, a dénoncé la diplomatie russe.

“Des mercenaires de groupes armés illégaux, notamment de Syrie et de Libye, sont en train d’être déployés dans la zone de conflit au Nagorny Karabakh pour participer aux combats”, a-t-elle affirmé, se disant “profondément préoccupée par des processus susceptibles de provoquer une escalade des tensions dans le conflit” et dans toute la région.

La Russie appelle les “dirigeants des pays concernés à prendre des mesures efficaces pour empêcher le recours à des terroristes et des mercenaires étrangers dans ce conflit et pour leur retrait immédiat de la région”, a souligné la diplomatie russe dans un communiqué.

Ainsi que l’a rapporté l’agence de presse russe Tass le 28 septembre, le ministère arménien des Affaires étrangères a par exemple expliqué savoir que les autorités turques recrutaient des mercenaires au Moyen-Orient pour les déployer dans la zone de conflit du Haut-Karabagh, où des affrontements entre les combattants arméniens de la région et l’Azerbaïdjan ont déjà fait plus d’une centaine de morts.

«Les instructeurs turcs se battent aux côtés des Azerbaïdjanais [dans le Haut-Karabagh]. Ils utilisent des armes turques, notamment des drones et des avions. Nous avons également des informations selon lesquelles la Turquie recrute des terroristes et des mercenaires dans certains pays du Moyen-Orient et les envoie en Azerbaïdjan», a ainsi déclaré la porte-parole du ministère, Anna Nagdalyan.

De son côté, l’agence de presse britannique Reuters a révélé des informations abondant en ce sens, citant cette fois le témoignage de rebelles syriens ayant préféré garder l’anonymat. «La Turquie envoie des combattants rebelles syriens pour soutenir l’Azerbaïdjan dans son conflit croissant avec l’Arménie voisine, ont déclaré deux rebelles syriens», a en effet relaté Reuters, le 28 septembre également, avant de poursuivre : «L’ambassadeur d’Arménie à Moscou a déclaré […] que la Turquie avait envoyé environ 4 000 combattants du nord de la Syrie en Azerbaïdjan et qu’ils y combattaient, une affirmation démentie par une aide au président azerbaïdjanais Ilham Aliyev.» Toujours selon Reuters, les combattants syriens en question ont déclaré qu’ils se déployaient en Azerbaïdjan en coordination avec Ankara et que leur motiv

Des combattants de Syrie et de Libye ont été déployés dans la zone de conflit au Nagorny Karabakh, la région azerbaïdjanaise séparatiste en proie depuis quatre jours à des combats meurtriers, a dénoncé la diplomatie russe.

“Des combattants de groupes armés illégaux, notamment de Syrie et de Libye, sont en train d’être déployés dans la zone de conflit au Nagorny Karabakh pour participer aux combats”, a-t-elle affirmé, se disant “profondément préoccupée par des processus susceptibles de provoquer une escalade des tensions dans le conflit” et dans toute la région.

La Russie appelle les “dirigeants des pays concernés à prendre des mesures efficaces pour empêcher le recours à des terroristes et des mercenaires étrangers dans ce conflit et pour leur retrait immédiat de la région”, a souligné la diplomatie russe dans un communiqué.

Ainsi que l’a rapporté l’agence de presse russe Tass le 28 septembre, le ministère arménien des Affaires étrangères a par exemple expliqué savoir que les autorités turques recrutaient des mercenaires au Moyen-Orient pour les déployer dans la zone de conflit du Haut-Karabagh, où des affrontements entre les combattants arméniens de la région et l’Azerbaïdjan ont déjà fait plus d’une centaine de morts.

«Les instructeurs turcs se battent aux côtés des Azerbaïdjanais dans le Haut-Karabagh. Ils utilisent des armes turques, notamment des drones et des avions. Nous avons également des informations selon lesquelles la Turquie recrute des terroristes et des mercenaires dans certains pays du Moyen-Orient et les envoie en Azerbaïdjan», a ainsi déclaré la porte-parole du ministère, Anna Nagdalyan.

De son côté, l’agence de presse britannique Reuters a révélé des informations abondant en ce sens, citant cette fois le témoignage de rebelles syriens ayant préféré garder l’anonymat.

«La Turquie envoie des combattants rebelles syriens pour soutenir l’Azerbaïdjan dans son conflit croissant avec l’Arménie voisine, ont déclaré deux rebelles syriens», a en effet relaté Reuters, le 28 septembre également, avant de poursuivre : «L’ambassadeur d’Arménie à Moscou a déclaré […] que la Turquie avait envoyé environ 4 000 combattants du nord de la Syrie en Azerbaïdjan et qu’ils y combattaient, une affirmation démentie par une aide au président azerbaïdjanais Ilham Aliyev.»

Toujours selon Reuters, les combattants syriens en question ont déclaré qu’ils se déployaient en Azerbaïdjan en coordination avec Ankara et que leur motivation avait avant tout été celle de l’argent après s’être vus offert un salaire de 1 500 dollars mensuels pour une telle mission.

L’Arménie a accusé la Turquie, qui soutient Bakou, d’envoyer des “mercenaires” au Karabakh. L’Azerbaïdjan a démenti ces allégations, retournant l’accusation contre Erevan.

Le 30 septembre, à la suite d’un appel téléphonique entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine, sollicité par la partie française, les présidents russe et français ont appelé à un arrêt complet des combats dans le Haut-Karabagh. «Vladimir Poutine et Emmanuel Macron ont appelé les parties au conflit à cesser complètement le feu et, dès que possible, à faire redescendre les tensions et à montrer le maximum de retenue», a déclaré la présidence russe.

ation avait avant tout été celle de l’argent après s’être vus offert un salaire de 1 500 dollars mensuels pour une telle mission.

L’Arménie a accusé la Turquie, qui soutient Bakou, d’envoyer des “mercenaires” au Karabakh. L’Azerbaïdjan a démenti ces allégations, retournant l’accusation contre Erevan.

par: Arab Observer

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