La Fraternité de Tunisie renouvelle ses tentatives d’assaut du Parlement

La Fraternité de Tunisie et leurs alliés ont renouvelé aujourd’hui leurs tentatives de prendre d’assaut le siège du parlement dans la ville de Bardo dans la capitale, où les forces de police tunisiennes les ont affrontées et ont fermé le lieu où se réunissaient les Confréries.

Les partisans du mouvement Ennahdha et de son allié, le parti Qaleb Tounes, se sont rassemblés avec eux devant les murs du Parlement sur la place du Bardo, brandissant des slogans hostiles au président Kais Saied, tentant de prendre d’assaut le siège du parlement et exigeant son retour en session, 3 mois après que le président a annoncé le gel des travaux du parlement et la dissolution du gouvernement proche de la Fraternité, et l’ouverture de dossiers judiciaires contre toute personne impliquée dans la corruption financière et politique au cours des dix dernières années du règne des Frères musulmans en Tunisie.

Les manifestations de rejet des mesures exceptionnelles en Tunisie sont intervenues quelques jours après les déclarations du chef du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, dans lesquelles il a fait allusion à sa volonté de démissionner de la présidence du parlement en échange d’une nouvelle opportunité de dialogue en Tunisie.

Aujourd’hui, dimanche, la sécurité tunisienne a arrêté un certain nombre de personnes avec des couteaux parmi les manifestants des Frères.

Une nouvelle mesure de sécurité tunisienne après que les forces aient été confrontées aux tentatives de prise d’assaut du Parlement par des manifestants motivés par le mouvement Ennahdha des Frères musulmans.

Dans sa première réaction aux manifestations des Frères musulmans devant le Parlement, le président tunisien a déclaré : « Il y a ceux qui essaient de créer le chaos dans notre pays ».

Aujourd’hui dimanche, le président tunisien Kais Saied s’est engagé à faire face à toutes les tentatives de frapper son pays de l’intérieur.

Le président Kais Saied, qui bénéficie également de soutiens dans la rue, s’est engagé à introduire des réformes politiques, dont le système de gouvernance et la loi électorale, et à lancer un dialogue politique qui n’a pas encore été défini.

Le 25 juillet, le président tunisien a décidé de geler le Parlement et de limoger le gouvernement et son chef, Hisham al-Mashishi, mettant ainsi fin à une période de troubles provoquée par le mouvement des Frères musulmans, qui contrôlait la scène politique du pays.

par: Arab Observer

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