La Grèce va “prendre des mesures” contre des diplomates russes pour atteinte à sa sécurité





La Grèce va prendre “des mesures nécessaires pour garantir l’intérêt national” après une “ingérence” de responsables russes dans le règlement de la dispute entre la Grèce et l’ex-République yougoslave de Macédoine, a indiqué mercredi une source gouvernementale à l’AFP. 
Cette source n’a toutefois pas confirmé la nature de ces “mesures”, ni fourni plus de détails, alors qu’elle était invitée à commenter un article du quotidien grec Kathimerini selon lequel Athènes s’apprêtait à expulser deux diplomates russes et interdire l’entrée du pays à deux autres. 
“Il y a eu un problème d’ingérence dans le dossier macédonien” a-t-elle indiqué. 
“La Russie va prendre des mesures réciproques, comme c’est le cas habituellement dans des circonstances pareilles”, a pour sa part indiqué à Moscou un porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères à l’AFP.
Athènes et Skopje ont signé mi-juin un accord pour résoudre leur différend vieux de 27 ans sur l’usage du nom de Macédoine, visant notamment à lever le verrou grec à l’entrée dans l’OTAN de la petite ex-république yougoslave. 
L’Alliance doit prendre acte mercredi de cette avancée lors de son sommet à Bruxelles en stipulant qu’elle est prête à intégrer l’ex-République yougoslave de Macédoine une fois l’accord, qui prévoit le changement de nom de cet Etat en “Macédoine du Nord”, pleinement appliqué à Skopje, sous plusieurs mois. 
Citant des sources diplomatiques, Kathimerini avait indiqué qu’Athènes se préparait à “immédiatement expulser deux diplomates dont Victor Yakovlev, un employé de l’ambassade de la Russie à Athènes”, et à interdire l’entrée du pays à deux autres diplomates. 
La source gouvernementale grecque a toutefois souligné qu’Athènes “maintient des canaux de communication” avec la Russie, avec laquelle la Grèce “n’a pas de problèmes”. 
Il a voulu pour preuve de cette amitié traditionnelle entretenue entre Athènes et Moscou l’attitude grecque lors de l’affaire de l’empoisonnement en Grande-Bretagne de l’ex-agent double russe Serguei Skripal. 
La Grèce n’avait alors pas expulsé de diplomates russe, comme d’autres de ses partenaires l’avaient fait. 


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