La Russie interdit l’entrée sur son territoire de 500 Américains dont Obama

La Russie a annoncé vendredi qu’elle interdisait l’entrée sur son territoire à 500 Américains dont l’ex-président Barack Obama, en représailles aux sanctions imposées contre elle par Washington.

«En réponse aux sanctions anti-russes, régulièrement imposées par l’administration Biden (…) l’entrée en Fédération de Russie est fermée à 500 Américains», a indiqué le ministère des Affaires étrangères.

Plusieurs personnalités américaines, y compris des présentateurs et animateurs de chaînes de télévision, se verront désormais interdire l’entrée en Russie. Cette mesure est une réponse aux sanctions imposées par Washington, et elle concerne notamment l’ex-président Barack Obama. En représailles, les États-Unis ont ajouté plus de 300 personnes, entreprises, navires et avions sur leur liste noire à travers différentes régions du monde.

Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que « Washington devrait savoir depuis longtemps qu’aucune action hostile envers la Russie ne sera laissée sans réponse ». La Russie a également inclus des membres du Congrès américain, des instituts de recherche diffusant des attitudes russophobes et des fausses informations, ainsi que des responsables de sociétés fournissant des armes à l’Ukraine, sur sa liste noire.

Cette annonce de la Russie intervient alors que les Etats-Unis ont placé vendredi «plus de 300» personnes, entreprises, navires et avions, à travers l’Europe, le Moyen-Orient et l’Asie, sur leur liste noire, selon le Trésor et le département d’Etat. «Washington devrait savoir depuis longtemps qu’aucune action hostile envers la Russie ne sera laissée sans réponse», a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères.

L’ONG de défense de l’environnement Greenpeace a qualifié d’«absurde» la décision de la Russie de la qualifier d’organisation «indésirable» sur son territoire. La Russie a précisé, dans le même communiqué, qu’elle interdisait de nouveau une visite consulaire au journaliste américain Evan Gershkovich, arrêté en mars, après le refus de Washington de délivrer des visas à certains journalistes russes en avril.

par: Arab Observer

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