L’agression israélienne continue sur la bande de Gaza

Cinquante citoyens ont été tués dans la bande de Gaza entre minuit dimanche et 19 heures, suite à l’agression israélienne en cours sur plusieurs zones de la bande de Gaza.
Des avions israéliens ont frappé dimanche un nouvel immeuble résidentiel de plusieurs étages dans l’ouest de Gaza, alors que l’armée poursuivait son plan d’occupation de la ville.
Selon de sources 50 martyrs ont été tués depuis l’aube par des balles et des frappes aériennes israéliennes, dont 46 dans le nord de la bande de Gaza, suite au ciblage d’une Tour résidentielle.
Le bâtiment de 7 étages Al-Ruya, qui abritait plus de 30 appartements, a été entièrement rasé par la frappe.
L’armée israélienne a intensifié son offensive à travers la ville, où des centaines de milliers de Palestiniens déplacés ont trouvé refuge après avoir été chassés de leurs foyers dans le nord et l’est de Gaza.
Cinq citoyens ont été tués dimanche soir dans une frappe aérienne israélienne sur la ville de Gaza.
Les hôpitaux de la bande de Gaza ont enregistré, ce dimanche, cinq nouveaux décès liés à la famine et à la malnutrition au cours des dernières 24 heures, dont trois enfants.
Ce nouveau bilan porte à 387 le nombre total de victimes de la famine et de la malnutrition depuis le début de la crise, dont 138 enfants. Depuis la publication des évaluations de l’IPC (Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire), 109 décès ont été recensés, parmi lesquels 23 enfants.
Les hôpitaux de Gaza continuent de recevoir quotidiennement des cas de malnutrition et de famine. Selon les estimations, 900 000 enfants de la bande de Gaza souffrent de la faim, dont 70 000 ont déjà atteint un stade de malnutrition.
Plus tôt dans la journée, des sources médicales ont annoncé que le bilan des morts depuis le début de l’agression israélienne le 7 octobre 2023 s’élevait à 64 368, dont une majorité d’enfants et de femmes, tandis que le nombre de blessés s’élevait à 162 776.
Des sources ont confirmé qu’un certain nombre de victimes restent coincées sous les décombres des bâtiments détruits, les ambulances et les équipes de la protection civile étant incapables de les atteindre en raison des bombardements incessants et des routes détruites.