Craintes tunisiennes après la libération du chef de l’appareil secret d’Ennahdha

Une source informée a déclaré que Mustapha Khedher, impliqué dans l’affaire connue sous le nom de l’appareil secret d’Ennahdha, a quitté, ce lundi la prison après qu’il a purgé une peine de huit ans de prison.

Cela a soulevé les craintes des Tunisiens et une vague de réactions de colère à sa libération, notamment avec la décision judiciaire coïncidant avec le meurtre d’un officier de la Garde nationale en possession de documents et de données condamnant le chef adjoint du Mouvement Ennahdha, Noureddine Bhiri, dans des affaires de corruption et face à des terroristes.

Les événements ont rappelé le dossier de l’implication de la Fraternité dans un certain nombre de dossiers, notamment le terrorisme, et fait craindre un scénario de chaos dans le pays.

En effet, la chambre criminelle près la Cour d’Appel de Tunis a condamné Mustapha Khedhr à 8 ans et un mois de prison pour des accusations liées à la saisie de documents déposés au Trésor, possession de documents dont la source nécessite d’être prouvée et d’autres accusations.

Rappelons que Mustapha Khedher a fait l’objet d’une affaire d’instruction enrôlée devant le tribunal de première instance de l’Ariana concernant ce qu’on appelait l’appareil secret d’Ennahdha, et il a été remis en liberté.

L’équipe de défense des deux martyrs, Chokri Belaid et Mohamed Brahmi, l’a également accusé d’être impliqué dans la dissimulation de l’assassinat et des informations sur l’affaire.

L’incident de l’assassinat d’un agent de sécurité en possession de dossiers dangereux, et la libération d’un élément affilié à l’aile secrète du mouvement Ennahdha, font craindre une confusion de la scène tunisienne, et melangent les cartes, et le retour du spectre des assassinats politiques en passant de la menace à la mise en œuvre de plans visant à déstabiliser la sécurité et la stabilité du pays.

Le dossier du chef adjoint du mouvement Ennahdha Noureddine Bhiri, a dominé la scène tunisienne, après que le ministre de l’Intérieur Tawfiq Sharaf El-Din a annoncé que les autorités avaient des preuves de son implication dans la fabrication, la falsification et l’octroi de documents de citoyenneté et de passeports lorsqu’il était ministre de la Justice entre 2011 et 2013.

par: Arab Observer

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