L’armée tunisienne s’attaque aux tentatives d’infiltrations à la frontière libyenne

Dans un communiqué, le ministère tunisien de la Défense a indiqué que l’armée tunisienne s’emploie à lutter contre les infiltrations suspectées de “strictement, professionnellement et dans le cadre de l’application des lois”.

Le ministère a confirmé qu’il y avait eu une escalade notable des tentatives de contrebande et d’infiltrations illégales à travers les frontières sud de la Tunisie avec la Libye au cours de la période récente.

Le ministère de la Défense a publié un communiqué ce vendredi, et est revenu sur les incidents survenus à Remada pendant les deux derniers jours et les altercations survenues lors des manifestations tenues dans la région suite au décès d’un jeune originaire de la zone tampon.

Le ministère souligne que les militaires ont fait preuve d’une grande discipline et contrôle de soi lors de ces événements. Ils ont par ailleurs réussi à contenir et maîtriser les manifestations bien que plusieurs protestataires aient jeté des pierres sur la caserne et tenté de provoquer les miliaires.

Le ministère de la Défense a dénoncé les tentatives de contrebande et d’immigration clandestine et a souligné que l’armée restera un rempart contre toutes ces pratiques illicites et tentatives de porter atteinte à la sécurité du pays.

Le ministère tunisien de la Défense avait fait savoir que “l’armée avait détecté dans la soirée du mardi 7 juillet, des mouvements suspects et quatre voitures ont pénétré la zone tampon frontalière en provenance du territoire libyen”.

“Les forces armées ont agit conformément aux dispositions du décret républicain n° 230 de 2013, appelant à un usage progressif de la force avec des tirs en l’air pour les inciter à s’arrêter, toutefois, ces véhicules ont pris la fuite malgré les tirs ayant ciblé les roues”, selon le communiqué du ministère.

Le ministère a rappelé que “les unités de l’armée nationale resteront prêtes, avec tous les moyens légaux disponibles, à répondre à toutes les tentatives visant à porter atteinte à l’intégrité et à la sécurité nationale, notamment, la contrebande, le terrorisme et les crimes organisés”.

La ville de Remada du gouvernorat du sud de Tataouine a été le théâtre au cours des deux derniers jours d’affrontements entre l’armée tunisienne et des manifestants lors après la mort d’un jeune homme dans la région frontalière tampon.

par: Arab Observer

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