Le cabinet israélien décidera des plan pour la poursuite de la guerre à Gaza
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu réunira son cabinet de sécurité jeudi à 18 heures à son bureau, selon son cabinet. Il devrait y approuver de nouveaux plans pour la poursuite de la guerre à Gaza.
Le cabinet devrait approuver une occupation militaire totale de la bande de Gaza lors de la réunion de jeudi, malgré les mises en garde de Zamir et de responsables de l’armée.
Le cabinet de sécurité israélien aurait pris la décision d’annoncer une nouvelle phase dans les opérations militaires à Gaza et de s’emparer de la portion de territoire qui n’est pas encore occupée par l’armée
Des responsables militaires estiment que si Israël met ce plan à exécution, cela entraînera de lourdes pertes parmi les troupes israéliennes, a rapporté mercredi la chaîne publique Kan.
Les responsables de la défense estiment que des dizaines de soldats pourraient être tués et un grand nombre blessés lors de l’opération, a rapporté Kan. Le bilan israélien de l’offensive terrestre contre Hamas à Gaza et des opérations militaires le long de la frontière avec la bande de Gaza s’élève à 459 tués. Ce bilan inclut deux policiers et trois contractuels civils du ministère de la Défense.
Ils auraient également mis en garde contre le risque que représenterait la conquête de l’ensemble de Gaza pour les otages restants, car jusqu’à présent, Tsahal s’est abstenu d’opérer sciemment dans les zones où ils sont présumés détenus.
Le chef de l’opposition, Yaïr Lapid, s’est joint aux voix critiques après avoir rencontré mercredi le premier ministre: Occuper Gaza est une très mauvaise idée, tant sur le plan opérationnel, le plan moral que sur le plan économique.
Alors que la bande de Gaza a atteint le seuil de la famine, menaçant ses quelque 2 millions d’habitants, cette possible occupation de Gaza répond aussi au mouvement de plus en plus déterminé de l’extrême droite et des colons israéliens.
Le ministre des Finances d’extrême droite Bezalel Smotrich est un ardent défenseur de la colonisation du territoire palestinien, aussi bien à Gaza qu’en Cisjordanie. Or sa présence au gouvernement est d’autant plus nécessaire au premier ministre, BenJamin Netanyahu, que deux partis ultra-orthodoxes ont déjà quitté le gouvernement.
