Le Parlement libyen confirme l’impossibilité d’organiser la présidentielle

Le Parlement libyen a annoncé mercredi qu’il était impossible d’organiser la présidentielle a la date prévue, soit le 24 décembre prochain.

Le président de la Commission Al Hadi Seghir a affirmé dans une correspondance adressée au président du Parlement Aguila Salah que l’instance en charge du suivi de l’opération est arrivée a cette conclusion après avoir “étudié les rapports techniques, sécuritaires et judiciaires”.

La Commission parlementaire en charge du suivi du processus électoral en Libye a soutenu qu’il était “impossible” d’organiser des élections législative et présidentielle a la date arrêtée auparavant, c’est-a-dire le 24 de ce mois en cours.

Le texte demande au chef du Parlement, Aguila Saleh, de reprendre ses fonctions, dont il s’était mis en congé pour se présenter à la présidentielle, et ce afin de “relancer le processus politique et reformuler la feuille de route de manière” censée conduire le pays vers la démocratie.

Ainsi, il a été procédé tard dans la nuit de mardi a la dissolution des comités électoraux faute d’annonce des listes définitives des candidats a la présidentielle par la Haute commission électorale.

Si le report du scrutin ne faisait aucun doute depuis plusieurs jours, sur fond de désaccords persistants entre camps rivaux et insécurité chronique, aucune annonce officielle n’avait encore été faite.

Aucune institution ne semblait en effet disposée à prendre la responsabilité d’officialiser un tel report, la Haute commission électorale (HNEC) et le Parlement basé à Tobrouk (Est), en conflit, estimant chacun qu’il revient à l’autre de le faire.

Mardi, des miliciens armés se sont déployés à Tripoli, faisant craindre une reprise des violences alors que se profilait un report de l’élection.

Les principales figures qui se sont présentées à la présidentielle sont le fils cadet de Kadhafi, Seif al-Islam, le maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’Est, et le Premier ministre actuel, l’homme d’affaires Abdelhamid Dbeibah.

Augurant d’une possible recomposition du paysage politique, deux candidats de premier plan de l’Ouest de la Libye à la présidentielle ont effectué mardi une visite inédite à Benghazi où ils ont rencontré le maréchal Haftar.

par: Arab Observer

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