Le président russe condamne le brûlure du Coran en Suède

Le président russe Vladimir Poutine a, instantanément réagi à l’incident de l’autodafé d’un exemplaire du Saint Coran en Suède, autorisé par la justice suédoise.

Le président russe s’est rendu à une mosquée à l’occasion de l’Aïd Al Adha, et a déclaré de là-bas, que la constitution russe criminalise de tels gestes et le non-respect des livres saints et des croyances des gens. Il a assuré qu’il porte un respect profond au Saint Coran et aux musulmans et leur religion.

Poutine a souligné que « la profanation du Coran est un crime en Russie, contrairement à certains autres pays ».

Poutine a déclaré, lors d’une visite à la mosquée alJomaa à Derbent, que « la Russie a un grand respect pour le Coran et les sentiments religieux des musulmans, et le manque de respect pour ce livre saint en Russie est un crime ».

Il a ajouté « qu’en Russie, brûler le Coran est un crime, selon la constitution et l’article 282 du Code pénal de Moscou, affirmant que « le manque de respect et l’incitation à la haine entre les religions est un crime puni par la loi, et nous les respecterons toujours conformément aux règles législatives ».

Plus tôt dans la journée, le chef de la Douma russe, Vyacheslav Volodine, a suggéré de préparer une résolution condamnant les actions des autorités suédoises, qui ont permis une action de protestation contre la profanation du Coran.

Plus tôt, la police suédoise a annoncé son autorisation d’organiser une manifestation dont les organisateurs prévoient de brûler une copie du Noble Coran devant la Grande Mosquée de Stockholm, aujourd’hui mercredi, coïncidant avec l’Aïd al-Adha.

Dans sa décision, la police a déclaré que « la nature des risques de sécurité associés à la profanation du Coran ne justifie pas, en vertu des lois en vigueur, le refus de la demande ».

Le requérant, Sloan Momica (37 ans), écrit dans la requête : « Je veux manifester devant la Grande Mosquée de Stockholm, et je veux exprimer mon opinion sur le Coran… Je vais déchirer le Coran et le brûler. »

Le feu vert pour cette manifestation est venu deux semaines après qu’une cour d’appel suédoise a rejeté une décision de la police refusant d’accorder des autorisations pour deux manifestations à Stockholm au cours desquelles le Coran devait être brûlé.

La police a évoqué des problèmes de sécurité, après que la profanation du Coran devant l’ambassade de Turquie en janvier dernier ait conduit à des semaines de manifestations, accompagnées d’appels au boycott des produits suédois, tout en bloquant les efforts de la Suède pour rejoindre l’OTAN.

La police suédoise a autorisé le chef du parti extrémiste Danish Line, Rasmus Paludan, un militant suédo-danois qui avait déjà été condamné pour racisme, à organiser une manifestation. Paludan a provoqué des émeutes en Suède lorsqu’il a visité le pays en brûlant publiquement des copies du Coran.

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