Le président tunisien rencontre les responsables militaires et sécuritaires

Le président tunisien, chef des forces armées Kais Saied, a présidé ce mercredi 28 juillet 2021, au palais de Carthage, une réunion avec les membres du Conseil Supérieur des hauts cadres militaires et sécuritaires, selon un communiqué de la Présidence de la République.

Des sources ont indiqué que Saied étudiera avec le Conseil suprême des armées la question de placer des personnalités politiques accusées de corruption en résidence surveillée et de prendre des dispositions pour protéger les frontières sud de la Tunisie, après avoir reçu des informations sur la tentative de certaines milices terroristes de s’infiltrer depuis l’ouest de la Libye en Tunisie.

Saïd a également décidé ce matin, de déployer les forces armées devant le siège du pôle judiciaire tunisien pour lutter contre la corruption, et d’empêcher l’entrée des salariés au travail par peur de la contrebande des dossiers condamnant la corruption politique.

Le mouvement de la Fraternité Ennahdha en Tunisie fait face à plusieurs accusations devant la justice, notamment pour réception de fonds étrangers, soutien à certaines entités extrémistes, exploitation de l’institution judiciaire et implication dans la liquidation d’opposants.

Les preuves d’accusation indiquent le mouvement, comme un acteur majeur dans l’affaire du meurtre de Chokri Belaid et Mohamed Brahmi.

Reuters a cité une source judiciaire selon laquelle la justice a ouvert une enquête sur trois partis politiques, dont Ennahdha et Qalb Tounes, soupçonnés d’avoir reçu des fonds de l’étranger pendant la campagne électorale de 2019.

Le porte-parole officiel du pôle judiciaire économique et financier, Mohsen Al-Dali, a annoncé que les trois partis sont : le Mouvement Ennahdha des Frères musulmans, Qalb Tounes et Aich Tounsi, et que le parquet a décidé d’ouvrir une enquête contre chacun d’eux, concernant obtenir des financements étrangers illégaux.

Le président tunisien Kais Saied travaille à l’ouverture de dossiers de corruption financière liés aux partis politiques, après leur implication dans de nombreuses violations.

Et dimanche dernier, le président tunisien a annoncé le gel du Parlement, la levée de l’immunité des députés, et la destitution du Premier ministre tunisien Hichem Mechichi, et son remplacement par une autre personne.

par: Arab Observer 

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