Le président ukrainien salue le soutien diplomatique et militaire à son pays

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky s’est félicité mardi 1er février du soutien diplomatique et militaire à son pays face aux craintes d’une attaque russe. Il s’agit du “plus important” selon lui depuis 2014, année de la dernière offensive russe contre l’Ukraine, alors que plusieurs dirigeants sont attendus à Kiev dans la semaine. “Une telle intensité de visite, c’est un facteur important de stabilisation de la situation”, a-t-il expliqué devant le Parlement.

Les occidentaux se pressent pour soutenir l’Ukraine, de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement se rendent en Ukraine dans les prochains jours, pour soutenir Volodymyr Zelensky.

Sont attendus mardi à Kiev les Premiers ministres britannique Boris Johnson et polonais, Mateusz Morawiecki.

Les discussions avec le président ukrainien porteront sur le soutien stratégique apporté par le Royaume-Uni à l’Ukraine. Le gouvernement britannique a annoncé qu’il apporterait une aide de 88 millions de livres sterling (105 millions d’euros) pour soutenir une gouvernance stable et réduire la dépendance énergétique de l’Ukraine envers la Russie.

« En tant qu’ami et partenaire démocratique, le Royaume-Uni continuera de défendre la souveraineté de l’Ukraine face à ceux qui cherchent à la détruire », a déclaré M. Johnson dans un communiqué de Downing Street. « Nous exhortons la Russie à reculer et à engager un dialogue pour trouver une solution diplomatique et éviter de nouvelles effusions de sang », a poursuivi le dirigeant, qui espère s’entretenir cette semaine avec M. Poutine.

Ils doivent être suivis plus tard dans la semaine par le chef du gouvernement néerlandais Mark Rutte et le président turc Recep Tayyip Erdoğan. La semaine prochaine cinq ministres des Affaires étrangères de pays européens y sont attendus, dont le Français et l’Allemande.

Washington et Moscou vont aussi renouer le dialogue au lendemain de vifs débats au Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) avec un entretien téléphonique prévu entre le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, et le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.

La Russie est accusée par les Occidentaux d’avoir massé plusieurs dizaines de milliers de militaires à la frontière de son voisin en prévision d’une possible invasion. Moscou dément toute velléité belliqueuse, mais conditionne la désescalade à une liste d’exigences, nécessaires selon elle pour garantir sa sécurité, notamment l’assurance que l’Ukraine ne sera jamais membre de l’Otan et que l’Alliance retire ses hommes sur ses positions de 1997.

par: Arab Observer

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