Le Venezuela réaffirme son soutien à la Colombie face aux menaces américaines
Le ministre vénézuélien de la Défense, Vladimir Padrino Lopez, a réaffirmé mardi le soutien moral, physique et territorial de son pays ( Venezuela ) à la Colombie face aux menaces américaines le long de leur frontière commune.
Dans une allocution télévisée, M. Padrino Lopez a qualifié les récentes accusations américaines contre le président colombien Gustavo Petro d’offensantes et sans fondement.
Nous avons vu comment l’impérialisme américain a soudainement qualifié le président colombien de trafiquant de drogue, une insulte qui offense, non seulement lui, mais aussi le peuple colombien, a-t-il déclaré.
Donald Trump avait annoncé dimanche la suspension de l’aide financière américaine à Bogota pour lutter contre le narcotrafic, qualifiant son homologue colombien de leader du trafic de drogue. Les relations entre les deux pays ne cessent de se détériorer depuis plusieurs mois.
M. Padrino Lopez a également averti que Washington cherchait à discréditer les dirigeants qui refusaient de se soumettre à ses intérêts hégémoniques. « Quiconque refuse de s’agenouiller devant l’impérialisme américain risque d’être qualifié de narcotrafiquant », a-t-il ajouté.
Ses propos sont intervenus dans un contexte d’escalade des menaces américaines contre le Venezuela et de tensions croissantes dans les relations bilatérales entre la Colombie et les Etats-Unis.
Le ministre a souligné le devoir des Forces armées nationales bolivariennes du Venezuela de protéger la souveraineté et la paix. Notre mission est de tenir à distance les groupes violents, de les expulser du territoire vénézuélien et de les neutraliser si nécessaire, toujours dans le respect de la loi et des droits de l’Homme, a-t-il déclaré.
Depuis quelques temps, bruits de bottes et propos acerbes se multiplient. Les États vénézuéliens de Tachira et Amazonas ont annoncé jeudi le déploiement de patrouilles et des procédures de contrôle aux passages frontaliers avec la Colombie.
