LÉgypte renouvele son rejet catégorique du déplacement du peuple palestinien

La République arabe d’Égypte a renouvelé son rejet catégorique du déplacement du peuple palestinien et a appelé les pays à ne pas participer à ce crime odieux.
L’Égypte n’acceptera pas et ne participera pas à la déportation de la population, qu’elle considère comme une injustice historique sans aucune justification morale ou légale, précise un communiuqué du ministère égyptien des Affaires étrangères.
De plus, le ministère égyptien des Affaires étrangères a expliqué, dans un communiqué publié aujourd’hui, dimanche, que l’Égypte, par ses contacts avec les pays qui hésitent à accepter de recevoir le peuple palestinien, a déclaré qu’elle n’acceptait pas ces plans répréhensibles.
Elle a dit qu’elle suit avec beaucoup de préoccupation ce qui a été rapporté récemment sur l’existence de consultations israéliennes avec certains pays concernant l’acceptation du déplacement du peuple palestinien dans la bande de Gaza vers leurs terres, dans le cadre d’une politique israélienne rejetée visant à vider la terre palestinienne de ses propriétaires, à l’occuper et à liquider la cause palestinienne.
L’Égypte a également réitéré son rejet catégorique de tout plan israélien visant à déplacer le peuple palestinien de sa terre historique, que ce soit dans la bande de Gaza ou en Cisjordanie, sous quelque prétexte, justification ou nom que ce soit, que le déplacement soit forcé ou volontaire, à travers des politiques de famine, de confiscation de terres, de colonisation et rendant la vie impossible sur les terres palestiniennes.
L’Égypte a appelé tous les pays épris de paix du monde à ne pas s’impliquer dans ce crime immoral qui contrevient à tous les principes du droit international humanitaire, qui constitue un crime de guerre et un nettoyage ethnique, et représente une violation évidente des quatre Conventions de Genève.
Elle a également mis en garde contre la responsabilité historique et juridique qui incomberait à toute partie impliquée dans ce crime odieux et les conséquences politiques et répercussions qu’il pourrait avoir sur les dimensions régionale et internationale.
Ces déclarations interviennent alors que le vice-ministre israélien des affaires étrangères était au Soudan du Sud, d’après l’AFP et Al-Jazeera, et que des informations de presse font état d’un projet de déplacement des habitants de Gaza.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, avait affirmé mardi 13 août qu’il autoriserait les habitants de la bande de Gaza à émigrer à l’étranger, tout en se défendant de les pousser à partir. Il ajouté être en discussion avec plusieurs pays d’accueil possibles.