Les États-Unis connaissent une forte hausse des prix

Depuis le mois dernier, les États-Unis ont connu une forte hausse des prix à la consommation, qui ont atteint leurs niveaux les plus élevés depuis 40 ans, alors que la première économie du monde souffre toujours d’une accélération de l’inflation exacerbée par les répercussions des opérations militaires russes en Ukraine, alors que les experts ont mis en garde contre un nouveau choc à venir si Tant que des sanctions contre la Russie.

Et le département américain du Travail a annoncé, jeudi, que l’indice des prix à la consommation avait augmenté de 7,9% en février par rapport à la même période l’an dernier, dans la plus forte hausse depuis janvier 1982, avec la hausse des prix de l’essence, de l’alimentation et du logement.

La confiance des consommateurs américains, inquiets de voir l’inflation continuer à éroder leur pouvoir d’achat dans les mois à venir, est tombée en mars à son plus bas niveau depuis plus de dix ans, la guerre en Ukraine assombrissant encore les perspectives.

L’indice mesurant la confiance est tombé à 59,4 points, selon l’estimation finale de l’enquête de l’Université du Michigan publiée vendredi, qui évolue peu par rapport aux 59,7 points de l’estimation préliminaire, publiée au milieu du mois. «L’inflation a été la principale cause de la montée du pessimisme», a commenté dans le communiqué Richard Curtin, l’économiste chargé de cette enquête très suivie par les marchés.

«En raison de la combinaison de la hausse des prix et d’anticipations moins bonnes de revenus, la moitié de tous les ménages (interrogés) anticipait une baisse de revenus corrigés de l’inflation au cours de l’année à venir», souligne-t-il.

La semaine prochaine, la Banque centrale américaine devrait relever les taux d’intérêt pour la première fois depuis le début de la pandémie, dans le cadre de ses efforts pour contenir la hausse des prix, qui affecte la reprise économique des conséquences de Covid19.

L’économiste a précisé que «le seul domaine de l’économie pour lequel les consommateurs étaient encore optimistes était la vigueur du marché du travail». De plus, la moitié des consommateurs n’ont pas confiance dans leurs responsables politiques pour résoudre ces difficultés, détaille encore cette étude, alors que les dirigeants doivent désormais faire face, en plus du Covid, à la guerre en Ukraine, «une source majeure de perturbation économique», relève Richard Curtin.

Dans le détail, l’indice mesurant la perception des perspectives de l’économie chute de 8,6% par rapport à février et tombe à 54,3 points, quand celui mesurant la manière dont les ménages perçoivent la situation actuelle recule de 1,5%, à 67,2 points.

par: Arab Observer

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