Les forces soudanaises accusent le mouvement islamique d’avoir allumé la guerre

Les forces démocratiques soudanaises et un certain nombre de dirigeants civils et politiques et d’universitaires ont accusé le courant intégriste totalitaire du mouvement islamique du régime défunt d’avoir attisé les flammes de l’affrontement flagrant entre les forces armées et les Forces de soutien rapide.

Le porte-parole du processus politique au Soudan, Khaled Omar Youssef, a confirmé samedi, que le “régime défunt” est celui qui a déclenché la guerre actuelle entre l’armée et les Forces de soutien rapide et veut qu’elle se poursuive.

Il a ajouté, dans des déclarations sur Twitter : “L’armée et les Forces de soutien rapide ne voulaient pas cette guerre, mais plutôt le régime défunt la voulait et voulait qu’elle continue et alimente son feu”.

Le porte-parole a souligné que les participants au processus politique sont contre la guerre et veulent une armée unifiée à travers une solution pacifique qui commence par l’adhésion à l’armistice déclaré, la réalisation d’un cessez-le-feu global et permanent et le retour sur la voie d’une solution politique.

Les Forces pour la liberté et le changement au Soudan ont également annoncé qu’elles appelaient la communauté internationale à “imposer des sanctions à ceux qui ont déclenché la guerre, y ont participé et refusent de l’arrêter”.

Vendredi, les deux parties au conflit au Soudan ont annoncé leur accord sur une trêve pendant les jours de l’Aïd al-Fitr.

Le chef du Conseil de souveraineté soudanaise, le commandant de l’armée, Abdel Fattah al-Burhan, a confirmé samedi que “tous les aéroports sont sous le contrôle de l’armée, à l’exception des aéroports de Khartoum et de Nyala”.

Al-Burhan a déclaré: Je suis actuellement au centre de commandement et je ne le laisserai que sur un cercueil. Il a expliqué que les conditions de vie se détériorent et nous partageons l’inquiétude de la communauté internationale concernant les ressortissants étrangers.

En outre, le commandant des Forces de soutien rapide au Soudan, Mohamed Hamdan Daglo “Hemedti”, a souligné aujourd’hui samedi son attachement à la trêve annoncée depuis hier vendredi au Soudan à l’occasion de l’Aïd Al-Fitr, lors d’une conversation téléphonique entre Hamidti et la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna.

Le commandant des Forces de soutien rapide a confirmé qu’il s’était mis d’accord avec Colonna sur de nombreuses “questions nécessaires”, qu’il n’a pas précisées, sauf qu’il a seulement indiqué qu’elles auraient un impact direct sur la situation globale du pays.

par: Arab Observer

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