Les parties libyennes s’entendent sur des solutions qui mettent fin à la division

L’ONU a annoncé, mercredi 11 novembre, que les parties libyennes rassemblés à Tunis dans le cadre d’un dialogue politique étaient parvenus à une feuille de route préliminaire prévoyant des élections “crédibles” dans un délai de 18 mois, après une série d’avancées diplomatiques récentes.

Ces délégués “sont parvenus à une feuille de route préliminaire pour mettre fin à la période de transition et organiser des élections présidentielles et parlementaires libres, justes, inclusives et crédibles”, a déclaré l’émissaire par intérim de l’ONU en Libye, Stephanie Williams.

Un nouveau pas en avant dans le règlement du conflit qui oppose depuis 2014 le gouvernement d’union national basé à Tripoli et une assemblée législative soutenue par le militaire Khalifa Haftar. Les pourparlers menés à Tunis sous l’égide des Nations Unies ont permis mercredi aux délégués de toute la Libye de se mettre d’accord sur la tenue d’élections dans les prochains mois.

Les parties libyennes ont désormais un calendrier chargé : ils vont devoir valider une feuille de route afin de mettre fin à la période de transition et organiser des élections présidentielles et parlementaires libres. Ils doivent également poursuivre les négociations militaires et valider l’accord de cessez le feu historique conclu en octobre dernier.

Selon l’émissaire de l’ONU, ce forum de dialogue de Tunis “est la meilleure occasion pour mettre fin aux divisions”.

Ce dialogue politique vise à mettre sur pied un exécutif unifié, mettant fin à la division de la Libye entre deux principaux camps : celui de l’Ouest, le gouvernement d’union (GNA) reconnu par les Nations unies et basé à Tripoli, et celui de l’Est, incarné par le maréchal Khalifa Haftar qui dispose du soutien d’un Parlement élu et de son président, Aguila Saleh.

Il rassemble des participants de tous bords, sélectionnés par l’ONU, mais se déroule en l’absence des principales figures au pouvoir actuellement. Plusieurs organisations ont critiqué la composition du forum, estimant que certaines forces politiques ou militaires n’y étaient pas assez représentées.

par: Arab Observer

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