L’Espagne connaît une journée de mobilisation générale en soutien à Gaza

Des affrontements violents entre des manifestants et la police ont éclaté dans plusieurs villes d’Espagne, en marge de la journée de mobilisation générale organisée mercredi à l’appel de plusieurs syndicats, en soutien de Gaza.

À Barcelone, lors d’un rassemblement qui a réuni près de 15 000 personnes, des manifestants ont jetés de pierre sur le sièges d’entreprises qu’ils accusent de collaborer avec Israël, incendié des poubelles et lancé des bouteilles sur les forces de l’ordre. 15 personnes ont été arrêtées selon les autorités.

À Valence, des débordements ont également éclaté en marge d’un rassemblement de près de 1 000 personnes devant la Roig Arena. Les manifestants protestaient contre une rencontre d’Euroligue, organisé à huis clos pour prévenir les troubles, entre le club local et l’Hapoël Tel-Aviv. Cinq autres personnes ont été arrêtées.

Les participants ont appelé à rompre tous les liens avec Israël, sur la base d’expériences internationales antérieures, comme le boycott du régime d’apartheid en Afrique du Sud.

Cette grève coïncide avec la montée du mécontentement populaire et syndical suite à l’attaque israélienne contre la Flottille Résilience, partie de Barcelone avec une large participation européenne pour briser le siège de Gaza. Plusieurs participants ont été arrêtés par la marine israélienne dans les eaux internationales.

Le porte-parole de la Confédération générale des travailleurs, Santiago de la Iglesia, a déclaré que la grève « représente l’intensification d’une campagne syndicale de longue date visant à forcer un véritable changement dans la politique du gouvernement envers Israël, y compris la solidarité avec le peuple palestinien et la rupture des liens politiques, commerciaux et culturels.

De son côté, la secrétaire générale du syndicat étudiant, Coral Campos, a indiqué que la grève étudiante est une réponse directe aux scènes de meurtres et de déplacements à Gaza, tandis que le représentant de la solidarité ouvrière et porte-parole officiel de la grève, Alvaro Obera, voit la grève comme un moyen de forcer le gouvernement à mettre fin à sa complicité avec un État qui pratique le génocide.

 



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