Libye: Le Conseil suprême d’État a l’intention de renverser le gouvernement Dbeibah

Selon des sources politiques en Libye, le Conseil suprême d’État a l’intention de renverser le « gouvernement Dbeibah » expiré et de lui retirer la confiance si la Chambre des représentants approuve la formation d’un troisième gouvernement.

Les sources ont souligné que l’attaque du Premier ministre libyen sortant, Abdel Hamid Dbeibah , contre Khaled Al-Michri, chef du Conseil suprême d’État, est intervenue après que le premier eut confirmé l’approbation de ce dernier de former un troisième gouvernement sans Dbeibah ni Bashagha, et que le consensus renverrait Dabaiba du pouvoir.

Le président de la Chambre des représentants libyenne, Aguila Saleh, et le chef du Haut Conseil d’État libyen, Khaled Al-Michri, ont convenu de mettre en œuvre les résultats de la voie de Bouznika liés aux positions régaliennes et à l’unification du pouvoir exécutif, avant la fin de cette année.

Al-Michri a répondu à la position de Dbeibah sur le récent accord entre les présidents du Parlement Aguila Saleh et le Conseil suprême d’État Khaled Al-Michri, notant sur sa page Twitter que Dbeibah “n’a rien à voir avec ce qui ne relève pas de sa compétence ou de ses pouvoirs, » en invitant à faire seulement son travail.

En septembre 2020, les parties au conflit en Libye se réunissaient dans la ville de Bouznika, à 40 km au sud de Rabat, et s’accordaient à ce moment-là sur la répartition des positions souveraines, ainsi qu’un cessez-le-feu.

Auparavant, le Premier ministre sortant, Abdel Hamid Dbeibah, avait rejeté ce qu’il qualifiait de “voies parallèles de partage des positions régaliennes” dans son pays.

Dbeibah a déclaré, dans un tweet sur “Twitter”, “Les Libyens demandent à chacun de remplir ses obligations vis-à-vis des élections, mais parler de pistes parallèles telles que le partage des positions souveraines n’est plus acceptable”.

par: Arab Observer

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