Libye: le G7 assume sa part de responsabilité et appelle au dialogue

Le sommet du G7 à Biarritz, dans le sud-ouest de la France, s’est terminé ce 26 août, à l’issue duquel les membres du G7 et de l’UA ont soutenu un texte commun plaidant pour une trêve et appelant à une conférence inter-libyenne.

Les dirigeants du G7 font le constat que la situation est peu satisfaisante en Libye où deux hommes s’affrontent : le Premier ministre Fayez el-Sarraj et le maréchal Khalifa Haftar.

Les membres du G7 reconnaissent avoir une part de responsabilité dans la crise actuelle. Ce sont eux qui sont intervenus en Libye, certes sous mandat onusien, en 2011. Et ils admettent que le renversement de Mouammar Kadhafi a déstabilisé la région du Sahel tout entière.

Pour le président Macron, seule une solution politique ramènera la paix en Libye. Les partenaires africains du G7, les présidents de l’Afrique du Sud, du Burkina Faso, le Rwanda, de l’Egypte sont sur la même longueur d’onde, tout comme le président de la commission de l’UA.

Double médiation

Concrètement, il s‘agit d’organiser deux grandes conférences. Les Nations unies sont chargées de s’occuper du volet international en réunissant les pays impliqués de près ou de loin dans le conflit. L’Union africaine s’occupera, elle, du volet national. « Nous souhaitons que l’UA puisse pleinement se réinvestir, en particulier dans la conférence inter-libyenne qui est à préparer », a expliqué Emmanuel Macron.

Les pays membres du G7 n’ont pas toujours parlé d’une même voix dans le dossier libyen. L’Italie, qui soutient le Premier ministre el-Sarraj, l’homme deTripoli, a déjà accusé la France de soutenir le maréchal Haftar, l’homme de Benghazi. Ce qui explique peut-être pourquoi le président français a bien dit que la position du G7 et de ses partenaires africains avait été adoptée à l’unanimité.

Il a expliqué que des réunions préparatoires se tiendraient dans les prochaines semaines, tant à Paris qu’à Berlin, mais n’a annoncé aucun échéancier.

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