L’UE et le Royaume-Uni poursuivront les négociations

Les discussions sur un accord post-Brexit entre l’UE et le Royaume-Uni vont continuer au delà de dimanche, jour pourtant fixé par les deux parties pour se prononcer sur le sort de la négociation post-Brexit, ont annoncé dans un communiqué commun la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le Premier ministre britannique Boris Johnson.

Les deux dirigeants déclarent que: Nos équipes de négociateurs ont travaillé jour et nuit ces derniers jours. Et malgré la fatigue après quasiment un an de négociations, malgré le fait que des dates butoirs n’aient pas été respectées les unes après les autres, nous pensons qu’il est responsable à ce stade d’effectuer l’effort supplémentaire.

Londres et Bruxelles avaient pourtant rivalisé de pessimisme ces derniers jours, Boris Johnson estimant un échec “très, très probable”, quand la chef de l’exécutif européen Ursula von der Leyen jugeait “faibles” les espoirs d’accord.

Le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab déclaré dimanche matin qu’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour parvenir à un accord sur les futures relations entre l’UE et le Royaume-Uni.

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le Premier ministre britannique Boris Johnson tentent depuis des jours de débloquer au niveau politique des discussions dans l’impasse. Lors d’un dîner à Bruxelles mercredi soir, ils n’ont pu que constater à nouveau des positions “très éloignées”. Ils s’étaient cependant accordé une nouvelle chance : trois jours de négociations en plus pour arracher un accord, avant une “décision ferme” dimanche.

La Commission a publié jeudi des mesures d’urgence pour maintenir, en cas de “no deal”, le trafic aérien et le transport routier entre le Royaume-Uni et l’UE pendant six mois, ainsi que l’accès réciproque aux eaux de pêche pour un an.

Sans accord commercial, ses échanges avec l’UE se feront selon les seules règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), synonymes de droits de douane ou de quotas, au risque d’un nouveau choc pour des économies déjà fragilisées par le coronavirus.

L’UE est prête à offrir à Londres un accès sans droits de douane ni quotas à son immense marché. Mais elle veut dans ce cas s’assurer que le Royaume-Uni ne se livrera pas à du dumping en s’écartant des normes environnementales, sociales, fiscales européennes ou de celles sur les aides d’État.

par: Arab Observer

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