Med7: Menace de sanctions contre Ankara en cas de non-coopération

Le 7e Sommet des pays du sud de l’Union européenne, Med7 s’est tenu hier à Ajaccio, face aux tensions avec la Turquie en Méditerranée orientale, les dirigeants ont fait front commun, appelant au dialogue avec Ankara tout en la menaçant de sanctions en cas de non-coopération.

« Nous soutenons que si la Turquie ne progresse pas sur la voie du dialogue et ne met pas un terme à ses activités unilatérales, l’UE est prête à élaborer une liste de mesures restrictives supplémentaires qui pourraient être évoquées lors du Conseil européen des 24 et 25 septembre 2020 », ont convenu les sept dirigeants dans la déclaration finale du sommet du Med7 (France, Grèce, Italie, Espagne, Chypre, Malte, Espagne, Portugal) qui s’est tenu sur l’île française de Corse.

Les sept dirigeants ont ainsi appelé la Turquie à cesser sa politique de ‘confrontation’ en Méditerranée orientale, mais malgré qu’ils appellent à un retour au dialogue, les dirigeants n’excluent pas d’adopter des sanctions, “en cas de refus de tout compromis” de la part d’Ankara. Dans une déclaration commune à l’issue du sommet, les chefs d’Etat ont néanmoins convenu que “si la Turquie ne progress[ait] pas sur la voie du dialogue et ne mettait pas un terme à ses activités unilatérales, l’UE serait prête à élaborer une liste de mesures restrictives supplémentaires.

De son, côté, le président chypriote Nicos Anastasiades a mis en garde contre de vrais risques de déstabilisation de la Méditerranée en raison des menaces de la Turquie, appelant l’UE à utiliser tous les moyens” dont elle dispose pour éviter un conflit catastrophique pour toute la région.

La position des sept États membres de l’UE ne reflète pas nécessairement la position de l’ensemble du bloc, nuance des sources. Mais d’autres estime qu’un changement de dynamique est en train de s’opérer en faveur du message français de fermeté vis-à-vis de la Turquie”.

Le média évoque l’exemple du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, qui a lui aussi durci le ton face à Ankara, la France est davantage soutenue au sein de l’UE, le logiciel a changé, tout le monde est désormais d’accord pour prendre des sanctions, confirme un responsable français au journal.

par: Arab Observer

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