Mike Pines: les États-Unis sont prêts à défendre leurs intérêts

Bien que l’attaque contre des sites pétroliers en Arabie saoudite ait été revendiquée par les rebelles pro-iraniens houthis qui tirent, depuis le Yémen, régulièrement des missiles balistiques sur des cibles dans le sud de l’Arabie saoudite, avec une précision toute relative, les services de renseignements américains disposent d’éléments qui permettent de localiser l’origine des tirs, a précisé ce responsable s’exprimant sous le couvert de l’anonymat.
Alors qu’on lui demandait si Washington avait la certitude que les missiles soient partis du sol iranien, le responsable a répondu «oui». De même, il a répondu par l’affirmative à la question de savoir si des missiles de croisière avaient été utilisés. Il a refusé de préciser le nombre de missiles utilisés. «Je ne rentrerai pas dans ce genre de détails», a-t-il répondu.

Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo devait s’envoler mardi pour l’Arabie saoudite pour «évoquer» la «réponse» des Etats-Unis à ces attaques, a annoncé le vice-président américain Mike Pence.
«Je vous le promets: nous sommes prêts», a clamé Mike Pence dans un discours devant la fondation conservatrice Heritage à Washington. «Nous sommes prêts à riposter et nous sommes prêts à défendre nos intérêts et nos alliés dans la région», a-t-il ajouté.

L’Iran «semble» être «derrière ces attaques», a-t-il estimé, reprenant la formulation prudente de Donald Trump. «Nos services de renseignements sont en train d’analyser les preuves à cet instant même», a expliqué M. Pence, précisant que le président déciderait quoi faire «dans les prochains jours».
«Si l’Iran a mené cette dernière attaque pour faire pression sur le président Trump afin qu’il cède, sa stratégie est vouée à l’échec», a insisté Mike Pence. «Les Etats-Unis feront tout ce qui est nécessaire pour défendre notre pays, nos soldats et nos alliés dans le Golfe», a-t-il martelé.

Londres et Berlin ont de leur côté appelé à une «réponse collective» de la communauté internationale après les attaques du week-end dernier.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson et la chancelière allemande Angela Merkel ont discuté de ces attaques de drones et du regain de tension dans la région lors d’une conversation téléphonique.
Ils ont souligné «la nécessité de travailler ensemble, aux côtés de partenaires internationaux, et de se mettre d’accord sur une réponse collective», selon un communiqué de Downing Street. Les deux dirigeants ont également mis en avant «l’importance d’éviter une nouvelle escalade des tensions dans la region.

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