Netanyahu est prêt à un cessez-le-feu à Gaza, mais ne mettra pas fin à son offensive

Israël est prêt à accepter un cessez-le-feu temporaire permettant de libérer des otages à Gaza, a déclaré ce mercredi 21 mai au soir le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Mais dans le même temps, Netanyahu a répété que son armée contrôlerait toute la bande de Gaza à l’issue de l’offensive en cours.

Benjamin Netanyahu se dit prêt à un cessez-le-feu à Gaza mais ne compte pas mettre fin à son offensive.

Lors d’une conférence de presse à Jérusalem, Benjamin Netanyahu a précisé que 20 des 58 otages toujours à Gaza sont en vie de façon certaine.

Le forum des familles d’otages a réagi à cette déclaration, écrivant dans un communiqué: Après plus de 19 mois de guerre, Le Premier ministre Nétanyahou doit écouter la volonté de toute la Nation: signer un accord qui ramènera immédiatement tous les otages et mettra fin à cette guerre.

Toute la bande de Gaza sera sous le contrôle de l’armée israélienne à la fin de l’offensive d’envergure lancée samedi dans le but affiché de libérer les otages et d’anéantir le Hamas, a-t-il martelé. Benjamin Netanyahu a ajouté qu’Israël a écrasé les camps de réfugiés du nord de la Cisjordanie.

Néanmoins, nous devons éviter une crise humanitaire afin de garder notre liberté d’action opérationnelle. Le Premier ministre israélien précise que l’État hébreu a travaillé à un plan en trois étapes avec les États-Unis pour la distribution de l’aide humanitaire.

L’intensification des frappes israéliennes ces derniers jours a suscité une vague d’indignation à l’international. De nombreux pays et ONG accusent Israël d’actions scandaleuses, de crimes, dans la bande de Gaza et s’opposent fermement à l’extension des opérations militaires israéliennes. La France, le Canada et le Royaume-Uni ont également exhorté Israël de rouvrir les vannes de l’aide humanitaire alors que l’enclave palestinienne est soumise à un blocus depuis mars.

Benjamin Netanyahu s’est dit ouvert à un accord incluant la fin de l’offensive, mais sous condition de l’exil du Hamas et du désarmement du territoire palestinien. Le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, rejette de telles exigences.



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